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Cultivons la curiosité

Fast & Furious 4

Fast & Furious 4

Cela faisait longtemps que nous n'avions pas revu les furieux du bitume. Ainsi, les temps pour chercher un ton et une ligne directrice sont révolus. On va faire du neuf avec du vieux. Car si les 3 premiers films de la saga Fast & Furious s'étaient perdus, on peut parler de renouveau avec ce quatrième film réalisé par Justin Lin. Avec Chris Morgan, David Ayer et Gary Scott Thompson au scénario. Ce long métrage marque les retrouvailles de Vin Diesel avec la saga. Disparu depuis le premier volet, nous avions pu le voir à la fin de "Fast & Furious : Tokyo Drift". Bon, en fait c'est Dominic Toretto, son personnage à l'écran, qui fait son retour, mais peu importe.

Ce qu'il y a de bien ici, c'est que le passé n'est pas renié. En effet, Han (Sung Kang) fera une petite apparition, et Brian (Paul Walker) est aussi de la partie. Nous verrons par la suite que les 4 premiers films serviront à créer une équipe, une "famille", bien soudée, vu que des personnages de ces long-métrages feront des apparitions. En attendant, "Fast & Furious 4" ("Fast and Furious" en version originale, parce que le premier se nommait "The Fast and the Furious" aux U.S.A.) va nous mener entre Mexique et États-Unis d'Amérique pendant environ 1h42. Un film vu en version originale sous titrée en français pour ma part, tandis que nous allons voir la bande annonce en version française.

Vidéo de Universal Pictures France

Premier point, si le film s'ouvre sur une scène d'action montrant le braquage d'un convoi de carburant par Dominic (Vin Diesel), Letti (Michelle Rodriguez) et Han. Elle trouve une explication dans un court métrage réalisé par Vin Diesel. "Los Bandoleros" est aussi scénarisé par lui-même et T.J. Mancini. Je ne l'ai pas vu, mais à priori on nous explique que le carburant vaut de l'or au Mexique, qu'un convoi important va bientôt passer tout proche de là. On voit Dom faire son équipe, accueillir Han, et même avoir la surprise d'avoir la visite de Letti qui a fini par le retrouver.

Le film s'ouvre sur cette scène spectaculaire, qui malheureusement en fait trop dans sa conclusion (quand Dom et Letti passent sous la remorque enflammée, c'est dans la bande annonce). Alors que notre héros demande à sa copine de fuir car il ne veut pas qu'elle se fasse arrêter, on va jeter un coup d'œil du côté de Brian (Paul Walker), réintégré au FBI de Californie, et qui doit démanteler un immense trafic mené par un certain Braga. On ignore totalement son identité et l'enquête est difficile, d'autant plus que les collègues de Brian sont lourds (enfin surtout un).

En même temps, Letti se fait assassiner. Elle était pilote pour Braga, et la nouvelle bouleverse Dom qui revient au pays. Toujours activement recherché, notamment par le FBI, il doit faire profil bas tout en enquêtant lui aussi afin de venger Letti. Elle a été assassinée par Fenix (Laz Alonso), homme de main de Braga.

Forcément, nous allons avoir un affrontement entre Dom et Brian, ce dernier devant jouer double jeu, entre le respect qu'il a pour Dom, ses sentiments pour Mia (Jordana Brewster) la sœur de Dom, et sa hiérarchie qui veut des résultats ainsi que l'arrestation de Toretto. Braga cherche des pilotes pour un futur convoi, et une course va avoir lieu sous peu pour déterminer qui y accédera.

L'occasion de replonger dans le monde de la modification outrageuse, parfois laide, parfois moins laide. On notera que l'effet "tuning" est retombé en 2009, et qu'il y a moins d’exubérance et de sexisme ici. Il y en a toujours, mais c'est moins violent que lors des premiers films, et ce n'est pas plus mal. On verra des voitures bien connues, Chevrolet Chevelle SS, Nissan Skyline GT-R34, Nissan 240 SX Silvia, Ford Gran Torino, Ford Mustang, Prosche Cayman (qui ne courre pas) et j'en passe. Les fans de "Gran Turismo" auront de beaux souvenirs qui remonteront.

Je cite le jeu vidéo de Polyphony Digital car c'est lui qui a "démocratisé" les automobiles de caractères Japonaises. Toyota Supra, Nissan Silvia, Skyline (désormais GT-R), Mazda RX-7, Subaru Impreza, autant d'automobiles qui étaient inconnues avant la sortie de ce jeu, même dans le cinéma hollywoodien. Bon, la Subaru Impreza était un peu connue car balèze en WRC, mais en voitures Japonaises c'était à peu près tout.

Désolé, c'était le point tutures. Donc, finalement, par un habile procédé Brian arrive tout de même à rejoindre l'équipe de pilote de Braga. C'est Dom qui avait gagné la course. Une course assez pétée, car Brian pouvait prendre des raccourcis à la con sans problème, mais passons. Donc, notre agent du FBI va faire arrêter un des pilote de Braga pour lui chiper la place. Le mec était détestable aussi, ridicule, et ce n'est pas plus mal.

Le convoi va avoir lieu et tout le monde se retrouve dans une remorque de camion, sans connaître la destination. En fait, il va falloir passer 60 millions de dollars (j'ai pas compris pourquoi dans le sens Mexique-USA, mais passons) tous feux éteints, en passant par un tunnel tout minuscule, et ceci à fond la caisse. Là, c'est ridicule. C'est ce passage qui m'avait fait dire que ce film était mauvais. Alors que franchement, j'ignore si je suis moins critique ou plus stupide, mais il est pas mal du tout, si on passe outre ces passages (il y aura le même en fin de film).

On notera que la réalisation est un peu mieux faite. Ce n'est pas compliqué tant les premiers films étaient catastrophiques, mais on n'a pas la nausée et ça reste relativement lisible. Imparfait, mais lisible. Les effets spéciaux fonctionnent aussi, même si les images de synthèses sont facilement visibles. Ceci ne sort pas du film. On précise aussi que c'est ici que Gisele Harabo (Gal Gadot) est introduite dans l'univers Fast & Furious, comme une "gentille méchante". Elle bosse pour Braga.

On retrouve cet esprit familial, voulu par Vin Diesel, mais en cercle restreint. Malgré toutes les crasses qu'il a pu faire, Brian se fait intégrer chez les Toretto, et ressort avec Mia. C'est un peu stupide, mais passons. Comme je l'ai dit, hormis les passages dans les tunnels, pas chouettes et peu intéressants alors qu'ils sont censés être impressionnants. Donc si on oublie ces moments, le film se tient et est sympa à suivre. Pas parfait, mais il sert de bonne base pour faire de la saga une série de films d'action capables de pulvériser le box-office. Et c'est ce que deviendront les Fast & Furious par la suite.

Pseudo reboot (il n'y a qu'à voir les noms originaux des films pour s'en convaincre) le film se laisse regarder. Il n'y a pas trop de choses gênantes contrairement aux premiers films. Ces derniers ont énormément vieilli, aussi bien au niveau technique que des modes abordées. Je reconnais que "Fast & Furious 4" fait le boulot et offre une belle base pour ce qu'il va suivre. Car à partir du cinquième épisode, on rentre dans une nouvelle ère, celle de l'action décomplexée assez jouissive mais nous verrons cela plus tard.

Alors que je m'attendais à voir le pire film parmi les 4 premiers, et bien c'est le meilleur. Le retour du charismatique Vin Diesel aidant bien. On sent que le meilleur des 3 premiers films a été pris, en évinçant les trucs plus ridicules. Si les effets spéciaux ont leurs 13 années bien visibles, ils ne sortent pas du film. J'ai bien aimé et vous le conseille. Pire, si vous n'avez pas vu les 3 premiers films, commencez par celui-ci me semble bien. Car hormis quelques personnages que l'on nous présente, le reste est trop daté pour être intéressant à voir je trouve.

@+

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