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Cultivons la curiosité

Jumanji : Bienvenue dans la jungle

Jumanji : Bienvenue dans la jungle

Ben voilà, pourquoi ne pas continuer la saga "Jumanji". C'est ainsi que j'ai décidé, il y a peu de temps, de voir "Jumanji : Bienvenue dans la jungle". Le film original de 1995 (avec Robin Wiliams), vit une suite surprise arriver dans les salles obscures en 2017. Soit 22 ans après. Se voulant une modernisation de l'univers mis en image par Joe Johnston, la suite ne séduisit pas tant que cela les amateurs et amatrices du premier long métrage. Cependant, un film d'action/aventure par excellence avec Dwayne Johnson au cast (et à la production), combinés à un scénario coécrit par Chris McKenna, Erik Sommers, Jeff Pinkner et Scott Rosenberg, firent de ce film une belle réussite.

Nous allons donc découvrir par quel moyen nous allons retourner à Jumanji, durant 1h54, sous la caméra de Jake Kasdan. Mais avant tout, petite bande annonce en version originale sous titrée en français, comme la manière dont j'ai vu ce film.

Vidéo de SonyPicturesFr

Allez, tout débute de façon guère surprenante. On notera un faux faux raccord avec le film de 1995. Oui, deux fois "faux". Car nous pouvons croire en une erreur scénaristique, sachant que la boîte de jeu Jumanji était retrouvée sur une plage française lors de la scène post générique du premier film. Or, c'était en 1995. Et le film débute par "1996". Du coup, on peut extrapoler sur le fait que le jeu s'est à nouveau retrouver à voguer sur les flots de l'Océan que l'on devine Atlantique (seul Océan entre la France et les États-Unis d'Amérique)... mais ceci est de la pure spéculation.

Un homme retrouve la boîte de jeu donc, et va l'offrir à son fils. Alex Vreeke (Mason Guccione) est un ado qui s'apprête à jouer sur sa PlayStation quand son père lui offre sa trouvaille. Un cadeau qui n'intéresse guère le jeune garçon, captivé par la console de Sony. Par un truc bizarre, le plateau de jeu va faire de la lumière verte la nuit. Ainsi, ce n'est plus un plateau de jeu qui attend l'ado, mais une cartouche de jeu vidéo. Qu'il s'empresse de mettre dans une ancienne console dont j'ignore la marque. On devine qu'Alex va se retrouver happé par Jumanji, un peu comme Alan Parrish dans le premier film.

Là, on fait un bond en avant, et nous voilà en 2017. Nous allons apprendre à connaître 4 personnages plus ou moins différents. Spencer (Alex Wolff) est un geek, il aime les jeux vidéo, est chétif, et se retrouve à devoir faire les devoirs de son ancien meilleur ami, Fridge (Ser'Darius Blain). Ce dernier doit avoir de bonnes notes pour rester dans l'équipe de football (américain) du lycée. Ce qui explique pourquoi il exploite son ami d'enfance, sans trop se soucier de ce dernier.

Bethany (Madison Iseman) est la belle fille qui ne pense qu'à poser sur Instagram pour gagner en reconnaissance, mais aussi pour attirer l'attention des garçons (et d'un en particulier mais je n'ai pas retenu qui). Elle est superficielle, soucieuse de son apparence, et vite énervante en vérité. Tandis que le dernier personnage est hors de tout cela, voire l'opposé. Martha (Morgan Turner) juge inutile de faire du sport à l'école. Elle est franche, et ceci lui vaudra une retenue.

D'ailleurs, c'est ceci qui liera nos quatre personnages. La retenue. Pour diverses raisons que nous voyons le long de cette introduction des protagonistes. Ce quatuor va tomber, alors qu'il doit accomplir une tâche ingrate, sur la console vue en 1996. Évidemment, il lance le jeu (le quatuor je rappelle), et voilà tout ce petit monde projeté dans Jumanji. On passera le truc improbable d'avoir un si beau design pour les menus du jeu sur une console antique.

Là réside la principale différence par rapport au film de 1995. On va dans Jumanji. On trouvera même un easter egg qui rappelle le premier film, mais je vous laisse le découvrir. Il y a aussi la découverte des avatars. Ainsi, Spencer est Bravestone (Dwayne Johnson), Fridge se retrouve dans la peau de Mouse (Kevin Hart), Martha aura droit à la très jolie Ultrakick (Karen Gillan). Seule Bethany se retrouve bizarrement dans la peau de Shelly (Jack Black), un cartographe âgé un peu enveloppé. Ce qui détonne. D'ailleurs, tout le monde détonne. La timide (qui ignore sa capacité à être jolie) Martha est dans la peau d'une femme forte et belle. Le geek Spencer devient le surhomme incroyable. Le joueur de football américain devient petit et peu utile (c'est ce qu'il croit au début). Et donc surtout, Bethany n'est plus aussi attirante que ce qu'elle voudrait.

Ceci offre un côté comique qui persistera tout le long du film. Jack Black est juste immense ici. Il a un côté doux dans le regard, une façon de très féminine, c'est stupéfiant je trouve. Dwayne Johnson lui s'amuse, surtout quand le scénario lui offre le regard séducteur comme point positif. On sent que l'acteur, ancienne star du catch, s'amuse de son jeu d'acteur parfois moqué, et c'est le pied. On ajoute une Karen Gillan impeccable aussi, qui ne joue pas la nunuche, en fait seul Kevin Hart m'énerve un peu.

L'acteur comique m'avait déjà un peu énervé avec son surjeu dans "Agents presque secrets" (déjà avec Dwayne Johnson), et ici, c'est pareil. Limite il hurle tout le temps. Bon, non, mais j'ai l'impression qu'il est en deçà du reste du cast. Pourtant, son personnage est marrant, et morfle, mais je ne sais pas. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.

Autre chose ne fonctionne pas dans ce film. La réalisation. J'ignore comment l'expliquer, mais on passe du coq à l'âne, et les scènes d'action sont difficiles à suivre je trouve. Les effets spéciaux fonctionnent bien, mais franchement, je trouve ce film mal mis en scène. Et pourtant je n'y connais rien hein ? C'est juste un ressenti.

On suit donc tout ce petit monde en train de franchir les niveaux afin de se libérer de Jumanji. On nous offre de jolies scènes d'action, mais mal mises en scènes. Seul le côté comique fonctionne bien en vérité. Dwayne Johnson s'amusant comme un fou. Peut-être que je l'aime trop, mais c'était sympa à voir.

Je n'en dirai pas trop sur le scénario, de toute façon il est convenu, mais on arrive à passer outre. Ils ont voulu refaire la scène des Rhinocéros du premier film. Et c'est un échec total. On se retrouve devant un film qui veut mélanger action, aventure, mais aussi univers du premier film. Et malgré une réalisation pas terrible, on plonge dans Jumanji. On suit avec plaisir cette petite équipe, qui va fonctionner selon les codes du jeu vidéo, et c'est bien ça qu'il faut se dire. Le final se veut spectaculaire et pourra énerver si on oublie l'aspect vidéoludique du film.

Le long de ces presque 2 heures de film, je me suis bien amusé. Grâce à mon amour un peu trop poussé pour Dwayne Johnson j'avoue (et un peu Karen Gillan aussi). Le film n'est pas exceptionnel, mais fonctionne et sait s'amuser de ses acteurs et actrices, et aussi arrive à emprunter les codes du jeu vidéo plutôt bien. Je vais dire une énormité, mais je l'ai préféré au premier film. Je le trouve plus divertissant. Il est cependant moins bien réalisé que le long métrage de Joe Johnston, c'est vrai. "Jumanji : Bienvenue dans la jungle" est un bon divertissement, que j'ai bien aimé. Il ne contentera pas tout le monde (surtout pas les fans de "Jumanji"), et s'oubliera assez vite, mais si vous pouvez le voir pour pas trop cher ou à la télé, vous passerez un bon moment je pense.

@+

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