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Cultivons la curiosité

...Made to Last Forever – Staircase Paradox

...Made to Last Forever – Staircase Paradox

Déjà chroniqué à deux reprises sur Ashou, le groupe indépendant Français nommé Staircase Paradox revient à travers ce que je nommerai un retour vers le futur. Ce qui ne veut rien dire.

 

Avant « Lower Manhattan Hipster Elite » en 2011, qui contient sept excellentes pistes dont « Desperatly ». Avant « Songs are minutes made to last forever » sorti en 2008, qui contient lui aussi sept superbes pistes, dont « Songs are minutes made to last forever », vous savez, la fameuse « piste 7 » dont je n’avais pas su indiquer le titre. Cette E.P. (Extended Play, mini album quoi) contenait surtout le magnifique « Paddington » que j’ai appris à adorer encore plus entre-temps.

 

Avant tout cela, il excite une œuvre faisant office de genèse. Une œuvre qui sera en partie incluse dans l’E.P. suivante. En 2006 sors « ...Made to Last Forever ». Quatre titres fondateurs y sont présents, et si vous connaissez déjà les deux E.P. cités plus haut, sachez que ce groupement de titre (désolé, j’ignore comment on peut appeler une mini E.P. numérique de 4 pistes) contient 2 inédits.

...Made to Last Forever – Staircase Paradox

Ainsi, je vous invite à nouveaux dans ce monde de la musique indépendante (de qualitay) Française, bien que les titres soient chantés en anglais. Retrouvons donc avec un plaisir non dissimulé Pauline Falzon à la basse et au chant, Amélie Repetto pour le synthé, piano et chant, Nathan Stibbe à la batterie et enfin le Force Rouge de cette formation, le Léonardo de ces quatres Tortues pas ninja, le chanteur principal et accessoirement grand guitariste, j’ai nommé Billy Montoya.

 

J’en ai un peu trop fait sur celui que je nomme le leader, mais sachez que les autres membres sont évidemment toutes et tous aussi talentueuses et talentueux. Bon, c’est Billy Montoya qui se charge des lyrics et des musics. Hein. C’est bizarre. Ah, des paroles et musiques. Je lisais le dos de « Songs are minutes made to last forever » désolé.

 

D’ailleurs pour être totalement complet sur le groupe, ils et elles donnent fréquemment des concerts, il me semble souvent gratuits (ou pas très chers) sur Paris et sa région. Pour toute info, il vaut mieux suivre le compte Twitter du groupe : https://twitter.com/spdxmusic ou le site internet http://www.staircaseparadox.com/. En complément, j’ajouterai qu’il me manque « Hand shaking heart stopping moment » et « Landmines have feelings too », respectivement sortis en 2015 et 2019, à chroniquer sur Ashou.

 

Si vous avez un doute, jetez une oreille ou deux sur le bandcamp du groupe sur lequel vous trouverez toute leur excellente discographie. En tout cas, sachez que les 5 E.P. sont de très bonnes qualités, même si évidemment, « Landmines have feelings too » est un peu mieux maîtrisée, mais ne possède ni « Desperatly », ni « Paddington ».

 

C’est d’ailleurs à la suite d’un coup de promotion de la part de bandcamp que j’ai enfin décidé de franchir le pas du tout numérique. En effet, le 27 Mars 2020, la plateforme a décidé de ne pas prendre de commission. Vous donniez 20€ pour avoir les chansons, les 20€ allaient dans la poche des artistes (bon au final on payait un peu plus, une question de frais, mais peu importe). C’était ainsi pour moi l’occasion de prendre ce « ..Made to last forever ».

 

Oui, parce que nous sommes ici pour parler de cet E.P. de 4 pistes. Ah, oui, on n’en voit que 3 sur le bandcamp. À priori il y a un titre bonus si on achète l’E.P. directe, sans prendre les titres un à un, ou pire, en écoutant sans jamais payer, ce qui est possible, mais assez dégueulasse vis-à-vis des artistes.
 

Vidéo de Staircase Paradox Asso SPDX

Bon, moi je m’en moque vu que j’ai mes 4 pistes, et que c’est de cela dont il va me falloir parler. Nous connaissons déjà le premier et le troisième titre. « Blood Stains » et « Ideal Stars », ici en version « démo », pourtant assez proches de ce que nous aurons sur « Songs are minutes made to last forever ». Pour « Blood Stains », rien à redire, c’est toujours aussi agréable à écouter, la basse et la batterie donnent un excellent tempo, le refrain est parfait, et j’aime beaucoup ce titre.

 

Comme ici sur Ashou rien n’est fait correctement, parlons donc de « Ideal Stars » avant « Red Rose ». Ici le son est plus métallique, plus puissant aussi. Mais pourtant on conserve ce côté agréable, qui glisse parfaitement dans l’oreille. D’ailleurs on retrouvera en partie ce son assez puissant dans la fameuse quatrième piste « This charming corpse ». Ici, ce n’est pas Billy Montoya qui se charge du lead vocal. La chanson est très agréable, vers 3’30 j’y ai reconnu un brin de Franz Ferdinand, et en général cette chanson m’a rappelé la Brit-Pop. Celle des années 80 que j’ai pu entendre dans l’excellent film « Sing Street ». J’aime beaucoup cette chanson du coup.

Vidéo de Staircase Paradox // Dreamy Noisy Pop band

Mais revenons un brin en arrière, sur « Red Rose ». On retrouve cette basse qui me paraît assez spécifique à Staircase Paradox. Et ce son général toujours aussi souple à écouter. J’emploie de ces termes. Ici aussi la voix principale n’est pas celle de Billy Montoya, mais pareil, on conserve une belle efficacité, une clarté impressionnante. Pour un titre qui a certainement dans les 15 ans d’âge, c’est bluffant. J’adore aussi.

 

Je vous avoue que rien ici ne surpasse « Desperatly » ou « Paddington » à mes oreilles. Mais pourtant, malgré le fait que les 4 titres datent des débuts du groupe, on reconnais déjà la « patte » Staircase Paradox. Tout y est plaisant, même presque relaxant. Pourtant nous entendons un son dynamique, qui ne manque pas de donner envie de se bouger. C’est une expérience à écouter je pense. Une expérience que j’aime beaucoup. Du coup « …Made to last forever » est une parfaite porte d’entrée dans l’univers du groupe. Un groupe dont il ne vous fait pas hésiter à obtenir les diverses E.P. et, mieux, aller les voir en concert (quand le merdier ambiant sera enfin fini bien sûr).

 

Dernier point, je me rends compte que j’ai cité Nathan Stibbe à la batterie, car c’est lui qui est indiqué à ce poste sur le site du groupe, mais je constate que sur « Hand shaking heart stopping moment » ce sont Benoît Parmentier (sur « Empty second sky ») et Adrien Pollin qui occupent ce poste. Tout comme le fait que Alexis Brunelle s’est chargé de la guitare sur cet E.P. Après, ceci est certainement dû à la difficulté de sortir des mini-albums après un travail de 3 années.

 

Tout cela n’enlève rien à la qualité de l’E.P. entendue ce jour. L’idéal, je pense, est de prendre les 5 albums numériques d’un coup, et d’ajouter environ 30 % au prix que vous voulez donner au groupe (chez bandcamp du moins). Si vous voulez donner 10€ par exemple, comptez plutôt 14€ (divisez votre chiffre par 0,7) histoire de compenser la marge de la plateforme. Au pire, ne prenez pas tout d’un coup, mais au fur et à mesure, et pour les 10€, c’est un exemple, vous donnez ce que vous voulez/pouvez.

 

On se retrouve donc un peu plus tard car il reste les 2 derniers mini-albums à chroniquer, en espérant que le prochain sorte cette année. Et je me rends compte que j’ai omis de parler du membre le plus important du groupe, Fiona. Si vous ignorez qui elle est, renseignez-vous, vous verrez que Mario ou Sonic n’ont qu’à bien se tenir niveau mascottes.

 

@+

 

P.S. : En petit bonus vous trouverez l'excellent clip de "Terrific Tips" issue de « Landmines have feelings too », avec GOSHIMA Maiya et réalisé à Tôkyô par Maxime Lauret.

Vidéo de Staircase Paradox // Dreamy Noisy Pop band

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