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Cultivons la curiosité

¡Tré! - Green Day

¡Tré! - Green Day

Après deux albums sympas mais n'arrivant pas vraiment à sortir du lot, est-ce que ¡Tré! arrivera à offrir quelque chose de bien, voire très bien ? Déjà, il est sorti fin 2012, et rend donc hommage à Tré Cool, le batteur du groupe, avec ce jeu de mot plutôt marrant, Tré remplaçant le Tres de la logique des noms. 12 pistes donc, pour 47 minutes de musique, soit l'album le plus long au niveau du temps.

 

Et là, bim, « Brutal Love » offre d'entrée un chanson forte en émotion, mais aussi capable de nous faire bouger. Le début calme, la voix posée, puis l'arrivée des instruments rock, tout y est parfaitement mené, résultat, la chanson marque énormément, et j'adore. « Missing You » revient sur un style bien connu du groupe, mais comme la première piste nous a mis dans de bonnes dispositions, c'est un régal. Un son puissant, pas très rapide mais pas lent non plus, un tempo parfait, qui donne envie de se bouger. Une chanson très plaisante.

 

« 8th avenue Serenade » me fait un peu penser à du Beat Crusaders, cette guitare aiguë au début, je ne sais pas, ça me rappelle ça. Sinon, la chanson est sympathique, s'écoute très bien, et n'ennuie pas. Certes il y a mieux, mais c'est très plaisant à écouter. Tout comme la très jolie « Drama Queen », avec la guitare sèche parfaite pour une balade efficace. Pas énormément d'émotion, mais un minimum, ce qui rend cette chanson agréable. On constate avec joie que les chansons ne sont pas toutes identiques, résultat, on vient de passer le tiers de l'album et on ne s'ennuie pas, ou on ne se retrouve pas à zapper une chanson car elle ressemble trop à ce que l'on vient d'entendre.

 

Surtout que « X-Kid » est la chanson marquante du triptyque. Permutant passage calme et plus nerveux, cette chanson est excellente. D'ailleurs, pour vous dire, quand j'avais écouté rapidement les trois albums afin de sortir des titres dans mes playtlists, c'est le seul qui trouva une place. Sur 37. J'avais écouté rapidement, mais c'est dire comment la chanson marque et me convient parfaitement. « Sex, Drugs and Violence » est un peu plus punk, et est moins intéressante. Le rythme est bon, la chanson donne envie de bouger, mais ne ressort pas vraiment en vérité, pas excellente quoi.

 

« Little boy named Train » reste sur une rythmique relevée, mais avec un son un peu différent du précédent titre. Bon, ne rêvons pas, il n'intégrera pas les playlists facilement, mais la chanson s'écoute bien. « Amanda » part rapidement, et on retrouve ce symptôme de « déjà-entendu » en vérité. En fait, c'est ça le problème de sortir 37 chansons d'un coup. On retrouve le son du groupe, mais on le retrouve trop souvent. Résultat un brin de lassitude se fait ressentir. Une bonne chanson quand même.

 

Aaaah, « Walk Away » est sublime. Une balade rondement menée, avec un son parfait, un refrain sympa comme tout. Ce dernier accélère un peu, mais ne dénature pas la chanson, j'adore quoi. « Dirty rotten bastards » est, comment dire, calibrée pour le live. Avec ce cri que l'on veut reprendre en chœur, ce passage dingue avec les instruments. Il reste cependant très agréable à entendre car ayant une structure complexe. On change de rythme, de style de musique, en cours d'écoute, un peu comme « Jesus of Suburbia » ou « Homecoming ». C'est d'ailleurs la chanson la plus longue de ce triptyque, 6'26. Agréable au final, bien que le début paraisse un peu décevant. Le reste de la chanson est excellent. On l'écoute sans peine.

 

Arrive « 99 Revolutions », plus classique, mais ce son, ce refrain, tout rentre en tête. Si j'avais dis que « X-Kid » était excellente, peut-être la meilleure du triptyque, j'avais tort. La voilà LA chanson de cette trilogie. Plus que plaisante, vu qu'on l'entonnera sans difficulté. J'adore et je vais essayer de penser à plus la mettre dans mes playlists, elle le mérite. Reste une conclusion à apporter, et quoi de mieux qu'une balade avec piano pour cela. « The Forgotten » est magnifique. Riche en émotion. Rooh, en plus il y a des violons, laissez tomber, voici la chanson la plus émo..émulsifi.. qui fait lâcher une larmichette, de ces trois albums. Sublime.

 

Dire que je n'étais pas sûr de trouver de quoi remplir un album de 12 pistes en écoutant les 37 titres proposés. Grâce à ¡Tré! On y arrive. Si il ne faut retenir qu'un seul disque de cette trilogie, c'est bien celui que nous avons vu et entendu aujourd'hui. Les autres ne servent pas à rien, mais provoquent trop de lassitude pour être écouté par d'autres personnes que des fans du groupe. On ne conseillera pas de découvrir Green Day sur ce triptyque, mais ¡Tré! Est une belle réussite, à laquelle je ne croyais plus. Si il ne faut en retenir qu'un, c'est celui-ci, après si vous voulez plus de Green Day, évidemment que vous achèterez les 2 autres albums, ceci en imaginant que vous possédez déjà « American Idiot », « 21st century breakdown » et « Revolution radio » bien entendu. J'adore ¡Tré!, un peu peu moins ¡Uno! Et ¡Dos!.

 

@+

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