City Hunter édition Deluxe tomes 25 & 26

Alors que la série avait célébré ses 5 ans d'existence, HOJO Tsukasa entreprit d'offrir un passage marquant. Ce passage, nous le verrons dans le tome 25 de cette édition deluxe éditée chez Panini Manga. Nous y verrons aussi une histoire intermédiaire qui permettra de parler un peu plus du passé de Ryo, et nous terminerons par Saeko, qui s'offre la couverture du tome 26.

Mais avant toute chose, nous débuterons par cette affrontement immense entre City Hunter et Falcon. Ryo et Umibozu se livreront un combat à mort, dont on devine la fin en vérité. Mais l'intensité offerte à travers la fusillade qui a lieu dans un cimetière est incroyable. Les deux personnages ont leurs sens affutés, et voir deux mercenaires de ce calibre s'affronter est immense.

Si on n'échappe pas à l'humour habituel de la saga, avec Kaori et sa massue notamment. On sent une ambiance plus lourde, plus pesante. On pourrait presque dire qu'il y a plus de passages classes que de comiques. Cette histoire était marquante dans l'anime, elle l'est logiquement tout autant dans le manga. Entre Miki et Kaori qui s'inquiètent, le coup de chance de Ryo, l'hommage rendu à Makimura, le frère de Kaori et ami de Ryo. Si on n'a pas le temps de vraiment paniquer, la faute à notre connaissance de la fin de cette histoire, la lectrice et le lecteur respireront plus une fois ce passage clôt.

On retrouve de la légèreté avec un papi aux mains baladeuses qui pourrait être le grand-père de Saeba. Avec une nouvelle fois une histoire bien ficelée. Le papi faisant croire que sa petite-fille adoptive est en danger, alors que ce n'est pas le cas. Ceci ne l'empêche pas de se faire agresser, à moins que la cible du tueur ne soit pas la cliente de City Hunter ?

Mêlant action, rigolade, blagues classiques sur le mokkori, avec un homme âgé tout aussi pervers que Ryo, ces chapitres sont agréables à parcourir malgré tout. Il y a des vignettes complétement débiles, mais qui fonctionnent. Comme de voir Ryo dans une rage folle, avec des explosions de partout, qui hurle "Je veux ce soutien-gorge". C'est ce mélange délicat entre humour décalé et action folle que HOJO maîtrise parfaitement. On regrette une fois de plus le côté pervers du personnage principal, mais avec le temps je pense que l'on s'y fait.

Surtout que la dernière histoire mettra la sublime Saeko en avant. Alors que son papa lui cherche des prétendants, il se trouve qu'un clone de Makimura fera son apparition. Policier de son état, il veut faire tomber City Hunter et la taupe policière qui l'aide. En gros il veut démasquer Saeko et Ryo. Sa ressemblance avec le frère de Kaori sera tellement évidente que même celle-ci en sera troublée.

Ici on aura en plus un semblant d'émotion, avec une Kaori très touchante. Déjà bien remuée par le fait que Ryo soit sorti avec elle sans qu'il ne s'en rende compte. C'était dans un des tome précédent. Cette fois-ci elle analysera tous les gestes et paroles de ce sosie, et en déduira qu'elle ne peut plus le voir. Il est trop différent de son frère.

Forcément, on se doute de l'issue positive de cette histoire. Qui reste plaisante à suivre. Surtout que le dessin reste à un niveau dingue. Les passages comiques montrent des personnages avec des têtes bizarres, la tête de Ryo avec sa langue en cœur me fera toujours délirer par exemple. Les massues de Kaori aussi. Étonnamment, le tome 26 ne possède pas de passage en couleur. Pourtant celui du tome précédent offrait un début d'affrontement épique en Umibozu et Ryo de cette façon. Renforçant le côté important du début de chapitre. Mais pour le dernier tome que nous voyons aujourd'hui, non, pas de couleur, même pour 3 ou 4 pages. J'ignore pourquoi.

Si ce tome se termine par une future histoire sur fond de cascade et de miss mokkori (la tête de Ryo quand il pense que la cliente sera une femme aussi balèze que Schwarzy), laissant présager d'une action folle, avec des voitures, il faut reconnaître que les 3 histoires contées dans ces 2 tomes sont assez puissantes. Parlant des personnages principaux et offrant des révélations. C'est surtout l'affrontement entre Ryo et Falcon qui marquera le plus. Plus sérieux que d'habitude même si l'humour de la saga est toujours présent. Deux tomes agréables à lire, qui font rire et offrent un peu d'émotion tout en approfondissant les personnages. Malgré le côté très pervers de Ryo, ça reste un régal à lire. J'adore.

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