Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cultivons la curiosité

The Black Pixel Ape - Shaka Ponk

The Black Pixel Ape - Shaka Ponk

Après la partie blanche, voici le second acte du diptyque du groupe de Rock français Shaka Ponk. Cette fois ci nous allons voir la partie sombre. Bah non en fait, juste 13 titres supplémentaires, 44 minutes, pour un disque qui est sorti fin 2014, plusieurs mois après « The White Pixel Ape ».

 

Seule et unique single issu de cet album « On the Ro' » possède un gros gros gros son. Puissant quoi. Impressionnant même. Le chant est ici agréable même. Ce qui est un fait rare, que j'apprécie ceci. La chanson est très courte, moins de trois minutes, mais s'écoute très bien, elle offre une énergie que l'on prend avec plaisir. « Come on Cama », avec ce mélange d'électro rock me fait penser à Skip The Use, si, même au niveau du chant la voix est plus douce. Très bonne chanson.

 

« The Shell Maid Freak » se pose un peu. Un rythme haché, la voix de Sam est calme, un passage mou, finalement ce titre ne marque pas plus que cela, c'est juste cette hachure dans la composition, qui est douce, qui le fait ressortir par rapport aux musiques énergiques dont le groupe a l'habitude. Surtout que « The Way Out » propose une belle musique Rock, que l'on croirait presque sortie de l'anime « Beck ». Nous retrouvons le son puissant et l'énergie du groupe, une fois de plus voilà une chanson qui s'écoute bien, très bien même, que j'apprécie.

Vidéo de Deezer.

« Lucky Boy » avec guitare et batterie bien présentes, est presque douce pourtant, c'est Frah qui prend les commandes vocales de cette chanson, et le refrain fonctionne bien j'avoue. Pas le meilleur titre de l'album, mais ça passe bien. « Frag Dog » est juste excellente. La composition, le chant, ça refile une patate, je ne vous raconte pas. C'est pour l'instant, je pense, le meilleur titre de l'album. Surtout que « Mocks the party » baisse qualitativement parlant. Un son pas très agréable, mou, le chant qui fait pareil, on zappera vite cette chanson qui n'a rien de bien intéressant.

 

« Happy Ape Rodeo » continue dans l'électro-rock et n'est pas si mal que cela. Le son est plaisant, le refrain fonctionne bien, par contre il lasse assez vite. Un bon titre. Alors pour « Time has come » on entend le son de « My name is Stan », qui a fait connaître le groupe auprès du grand public (issu de "The Geeks and the jerkin' socks"). Ce qui fait plaisir à entendre, malgré une chanson courte et peu puissante, on l'écoute, sans pouvoir la sortir afin d'intégrer une playlist, c'est sympa mais pas foufou. Je préfère ne rien dire sur « Kitty Call (Hidden Track) » dont je ne comprends absolument pas le principe, un passage de 33 secondes difficile à comprendre.

 

Mais « Yell » est un immense cri qui fait du bien aux oreilles. Le rythme est presque asphyxiant, mais la chanson, par sa composition dingue, ressort de l'album. Entraînante, elle ne vous laissera pas inactive ou inactif, on se doit de remuer quelque chose en l'entendant, et après un passage un peu mollasson, ça fait du bien. Oui, je pense, sauf si les deux prochains titres lui sont supérieurs, que c'est le meilleur titre de l'album, ayant tout ce que les Shaka Ponk savent faire de mieux, et donnant une énergie illimitée aux auditrices et auditeurs.

 

« 4xget » et ce son proche de Green Day, du moins dans l'introduction, vite calmé par une voix posée, mais pourtant, le titre est efficace, moins dynamique que son introduction le laissait penser, c'est tout de même une très bonne chanson que j'aime bien. Chanson hispanophone, « Morir Cantando » est aussi la plus longue du disque, presque 6 minutes d'un titre qui prend son temps pour se lancer, mais reste diaboliquement efficace quand il part enfin au bout de 40 secondes. Le refrain aussi rentre en tête, et bien que je n'apprécie pas trop cette langue, j'avoue que cette chanson est excellente. Mine de rien nous venons d'enchaîner trois très bons titres.

 

Ceci me permet de dire, sans aucun regret, que « The Black Pixel Ape » est nettement supérieur à son aîné sorti la même année, à savoir « The White Pixel Ape », le singe albinos, pourtant plus long avec le même nombre de titres, est nettement moins puissant ou mémorable que son confrère sombre. Si vous ne deviez en choisir qu'un, c'est le CD du jour que je vous conseillerais. Je crois même que pour découvrir le groupe, celui-ci est parfait. Un son puissant, un chant qui n'est pas aussi gênant que sur l'album précédent, une belle réussite, possédant au moins 4 titres marquants, minimum. Si ce n'est pas un indispensable, j'aime cet album et vous conseille de l'écouter avant de l'acheter.

 

@+

Vidéo sans vidéo de Shaka Ponk.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article