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Cultivons la curiosité

Rampage : Hors de contrôle

Image de www.allocine.fr.

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J'ai souvent attendu des films que je savais pourris, j'ai majoritairement été déçu par eux, par exemple le "Kong : Skull Island", pas mauvais, mais je m'attendais à un spectacle plus cool et moins débile. Le paradoxe, et je vous révèle mon avis sur le film du jour, est que en sortant de Kong, j'étais déçu, en sortant de "Rampage : Hors de contrôle", j'avais la banane. Pourtant, en comparant les deux films, le grand singe de Jordan Vogt-Roberts et Legendary Pictures voit son film supérieur à ce très con film de monstre réalisé par Brad Peyton de chez New Line Cinema. Si je site les studios, c'est volontaire. J'ai longtemps cru que Legendary Pictures était derrière ce projet. En effet, les similitudes avec le MonsterVerse entre ce Rampage et la saga du studio de Godzilla et Kong, ces similitudes sont trop flagrantes. Mais nous y reviendrons. Déjà, comme moi, Brad Peyton est fan de Dwayne Johnson. "Voyage au centre de la Terre 2 : L'île mystérieuse", "San Andreas" et maintenant "Rampage : Hors de contrôle", la vache, il utilise beaucoup l'ancien catcheur (connu sous le pseudo de "The Rock") pour incarner ses héros.

Le nom des précédents films du réalisateur laissaient présager du grand spectacle décérébré, un peu le Roland Emmerich des années 2010 quoi. Et ce sera la cas. Déjà, nous avons ici l'adaptation d'un jeu d'Arcade des années 80, "Rampage", dont le film d'animation de Pixar "Les mondes de Ralph" avait déjà reprit le principe. Dans ce jeu, on pouvait incarner 3 streums géants, un grand singe pompé sur King Kong, un immense reptile pompé sur Gojira, et un grand loup pompé sur.... mes racines lozériennes me feraient dire "La bête du Gévaudan", mais j'en doute, on dira plus les loups-garous mais en plus massif. Leurs noms sont respectivement George, Lizzie et Ralph. Sauf le saurien gigantesque, ils ont les mêmes noms dans le film. L'objectif du jeu était de tout péter, d'où le nom de Rampage, destruction massive ou ravage comme le disent nos ami.e.s québécois.es.

Je dirais que prendre comme principe un jeu pompant sur King Kong, Gojira, la peur du loup, où l'on pète tout, et en sortir une histoire pour le cinéma, bah c'est une bonne idée. Legendary Pictures lançant son MonsterVerse avec Gogo et Kiki, pourquoi pas. Du pur divertissement pour toute la famille (grâce à la présence de Dwayne Johnson), et surtout une destruction de Chicago faisant passer Gojira marchant sur Tôkyô pour, bah non, ça ne vaut pas Gogo qui fait coucou aux Tokyoïtes, mais ça s'en rapproche. Regardons la bande annonce.

Vidéo de FilmsActu.

Dwayne incarne un primatologue se nommant Davis Okoye, il est pote avec George, un gorille albinos qu'il a sauvé des braconniers. Dès lors une amitié s'est créée entre l'ancien membre des forces spéciales (ou de l'armée, je ne sais plus, j'avais déconnecté mon cerveau) et le singe. Seulement, avant de découvrir Davis signant tout le temps "ça va mon pote ? ", phrase revenant sans cesse dans le film, on débute dans l'espace. Sur une station orbitale, avec une scientifique dans le caca car attaquée par... un rat géant. C'est dès les premières minutes que l'on se voit contraint de déconnecter le cerveau. Moi ça va, c'est facile, j'aime le cinéma de Michael Bay je vous rappelle, mais je comprendrai si certaines personnes me disaient "il est tout pourri ton film". Car si il y a une sombre histoire d'une boîte faisant des expériences interdites sur le CRISPR, comme les Rice Crispies mais en plus violent, un agent pathogène considéré comme une arme de destruction massive par l'ONU (ou les USA, je ne sais plus), qui modifie l'ADN de l'être vivant dans lequel on l'injecte. Llui donnant des possibilités immenses, comme la régénération de la, merde, c'était quoi l'animal se régénérant, c'était une souris, je ne sais plus, mais possédant aussi la vitesse du guépard, la capacité des chauve-souris pour se déplacer, etc... mettez tous les points positifs des animaux, et vous obtenez ce en quoi vous transforme le CRISPR, en mutant indestructible ne cessant de croître.

Donc la station orbitale est détruite par le rat qui meurt dans l'espace. On oubliera la fait que l'on entende des bruits dans cet endroit vide d'atmosphère, nous n'avons plus de cerveau je vous rappelle et on suivra de près les 3 boîtes s'écrasant sur Terre. Une dans le Wyoming, avec des loups, l'autre dans le Bayou de Floride, où un alligator la mange (le con) et enfin à San Diego, Californie, pile là où vit George. Voilà. On a nos 3 streums. La boîte dont j'ai oublié le nom, est dirigée par Brett Wyden, peureux, gourmand, gros sans l'être, qui possède des bornes d'arcade dans son bureau, mais est incapable de prendre des décisions, c'est donc surtout sa sœur Claire (la très jolie Malin Âkerman) qui dirige tout et prend les affaires en main. Résultat, pendant que Davis s'occupe de rassurer George tout en flippant un peu car ce dernier grandit sans cesse, les Wyden vont tâcher de capturer le loup géant à l'aide de mercenaires.

Première grosse scène d'action, et première surprise, la chasse au loup est excellente, et alors qu'on pensait que le chef des mercenaires serait le grand méchant, bah non. Les monstres sont vraiment les personnages principaux. Dépassant largement les capacités humaines, Davis, George, Ralph et le saurien seront instoppables. Oui, Davis aussi. Putain le mec il prend une balle, il est laissé pour mort, puis après il court comme un lapin, il surfe avec un foufoucoptère sur une immeuble qui s'effondre, se crash, reste vivant, et se bat contre Gogo, pardon, Lizzie, et le mec il continue de galoper. Déconnection obligatoire du cerveau.

J'oubliais, comme Davis est asocial, pas asocial, mais il n'aime pas les humains (il a bien raison), surtout parce qu'il a vu les horreurs que ceux-ci font aux animaux, on le constate quand il ne veut pas soumettre la belle blonde chaude. Bordel. Sans rire. La femme se résumé à ça ? Merde, pas réfléchir, pas réfléchir... donc, quand on constate cela, il fallait bien que les scénaristes lui colle une jolie scientifique au passif lourd mais pas trop parce qu'elle a fait de la prison mais qu'elle est gentille quand même et qu'elle n'aime pas les Wyden. Ma phrase est longue, mais c'est pour insister sur le côté lourd, genre on nous dit "vous allez l'aimer bordel de merde ! ". Kate Caldwell est une ancienne employée des Wyden, elle seule peut aider Davis et George. Voilà.

Autre personnage important mais complétement hallucinant, Harvey Russel, de l'AAG (Autre Agence Gouvernementale). Je n'ai rien compris à ce personnage. J'avais le cerveau en panne aussi. Mais il joue le cow-boy, fait des trucs classes, mais semble complétement incohérent avec le film. C'est la panique de partout, lui il est tranquille. Il n'aime pas les héros, puis les aide, avant finalement de récupérer tranquillement les données à travers une scène hilarante "cool, je n'aurais pas à monter les 80 étages pour vous trouver". Enfin bon, le personnage est à la fois nul et classe, c'est hyper compliqué à expliquer.

Bon, là, vous vous dites que c'est bien gentil, mais quid du film. Durant 1h45, il y a la présentation classique des persos, une scène de chasse au loup impressionnante, frôlant l'horreur, mais surtout m'ayant rappelé "Predator" de John McTiernan, le coup du loup se jetant sur l'hélico, on le voit dans la bande annonce, mais c'est grisant sur grand écran. Bon, niveau scénario, on voit George grandir, paniquer, être aidé par Davis et Kate, puis tout le monde est capturé par Harvey, mais entretemps la chasse au loup a échoué et Wyden sœur décide d'attirer tout ce beau monde à l'aide d'un signal, que les streums voudront à tout prix faire taire.

Résultat, au bout de 30-40 minutes, on s'emmerde un petit peu, puis vient la scène de la chasse au loup, puis le crash, puis enfin, le final ahurissant dans Chicago. J'ignore la durée de la scène, pas loin de 30 minutes je pense, mais quel immense kiffe. Surtout que jusque là, nous n'avions pas vu l'alligator. L'arrivée de celui-ci m'a refilé la chair de poule. J'y ai vu Gojira. Rien de plus, rien de moins. On pense même au "Shin Gojira" n'ayant pas encore évolué et sortant de l'eau. Impressionnant. Car jusque là c'était juste "King Kong" qui était cité. Cette fois-ci, avec l'immense saurien, c'est la destruction massive typique d'un film Gojira qui arrive. Tout comme les films de la Toho, l'armée ne peut rien. Voir George balancer des tanks fait aussi penser à Hulk. La façon dont Ralph détruit des hélico, avec ralentis à la clé, putain, le kiffe.

C'est bien dans ce final incroyable que j'ai pris mon pied, grâce à mon cerveau déconnecté qui n'a pas relevé que Davis se prenait une balle et sort après une phrase débile "aucun organe vital touché", tout en courant comme un lapin de Garenne. Si on passe par une phase qui m'a rappelé des souvenir d'enfant, voulant détruire ses constructions LEGO parce que c'est fun, très vite on passe à la phase baston entre streums avec Davis qui arrive à aider son pote George. Les fonds verts piquent un peu les yeux, surtout à la toute fin se voulant forte en émotion mais aux effets ratés j'estime. D'autant que très vite, l'humour revient, et j'avoue que ce dernier fonctionne. Comme il fonctionnait au début quand l'étudiant essaye d'impressionner la blonde et se fait caca dessus devant le gorille. En PLS et en train de pleuré. J'avoue j'ai ri.

Si le film est en dessous du "Kong : Skull Island", je l'ai pourtant préféré. D'une part car je n'en attendais rien, contrairement au singe géant de Legendary Pictures, et surtout car, même si j'ai dû déconnecter mon cerveau, je pense que le film a un côté débile assumé. À travers certaines phrases, certaines réactions, si "San Andreas" est le penchant sérieux du film catastrophe, "Rampage : Hors de contrôle" est son côté presque parodique. Tout en citant "Predator", "King Kong", "Gojira", même "Alien" au début, avec un côté série B assumé (le rat géant du début, franchement). Nous voilà face à un vrai divertissement, dans lequel les personnages principaux sont immortels, où l'on nous offre une bataille dans Chicago hallucinante, la chute du building fait penser à celle de "Transformers : La face cachée de la Lune", mais en mille fois mieux. Ce film est aussi une très bonne adaptation d'un jeu vidéo. Les monstres géants luttant contre l'armée, détruisant tout, l'esprit est là. Scénarisé de façon débile, mais bon, on en prend plein les yeux et c'est ce qui compte. Un excellent film, meilleur que "Pacific Rim : Uprising" dans son genre "streums géants", qui permet d'attendre "Godzilla : King of the monsters" prévu pour l'année prochaine. J'ai adoré malgré son côté stupide.

@+

Le ticket.

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