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Cultivons la curiosité

Captain America -First Avenger-

Le DVD.

Le DVD.

Dernière étape avant la grande réunion des héros Marvel, "Captain America - First Avenger-" a une lourde tâche, car depuis "Iron Man", ce n'est pas trop la fête dans le MCU. Oki, Thor était bien, mais assez délirant dans son principe, avec une partie sur une autre planète, laissant de côté la Terre la moitié du temps. Là, on revient donc sur notre belle planète. En plus c'est cool, on voit notre époque au début, avant finalement de partir durant la seconde guerre mondiale, afin de mieux connaître Steve Rogers. Un être chétif qui veut aider son pays, mais n'arrête pas de se faire refouler. Oh, le film est sorti en 2011, réalisé par Joe Johnston, dure 2 heures, et possède un cast alléchant. Chris Evans en héros portant la bannière étoilée, Tommy Lee Jones en vieux colonel, rappelant Hannibal Smith de "L'Agence tous risques", Hugo Weaving en méchant crâne rouge. Nous remarquerons aussi Neal McDonough en soldat britannique un peu maboule, Samuel L. Jackson en Nick Fury, et de brèves apparitions de Stan Lee, et surtout la très jolie Jenna Coleman, bon, c'est rapide, mais sympa. Niveau femme, hormis la toute aussi jolie Hayley Atwell, c'est le vide absolu. Non pas que les actrices soient mauvaises, mais soit on voit peu Jenna Coleman, soit elles font office de nunuches aux jambes dénudées, uniquement là pour motiver le mâle soldat à combattre. Non, je vous assure. Niveau rôle féminin, si on met de côté Peggy Carter, c'est le vide abyssal, dommage. Genre la seconde guerre mondiale est une affaire de poil au kiki, je ne sais pas. Bon, après ce pamphlet féministe (ou non), regardons la bande annonce.

Vidéo de FilmsActu.

Ici, il ne sera pas question de présenter d'autres héros, on se concentre sur Captain America, et c'est déjà bien. Steve Rogers est chétif, malade, pourtant son patriotisme lui fait traverser les USA pour s'enrôler dans l'armée. Nous sommes en 1942 et l'armée US a enfin décidé d'entrer dans le conflit depuis la fin de l'année précédente. Steve n'hésite pas à enfreindre la loi pour pouvoir s'engager, mais les réponses restent négatives. On constatera à travers la scène du cinéma, que notre héros possède une abnégation et un sens patriotique poussés. Devant l'empressement d'un spectateur de voir son dessin animé, il fustige les annonces concernant la guerre, ce que ne supporte pas Steve. Ce dernier va se retrouver passé à tabac par l'abruti qui râlait, sauvé de l'hôpital par Bucky, son meilleur copain qui est balèze, beau et grand, et va faire la guerre, lui.

C'est lors d'une expo donnée par Stark, Howard, le papa de Tony, que Steve tente à nouveau sa chance pour aller au front. Cette fois ci il sera repéré par un docteur qui a un projet spécial. Après quelques péripéties, même pas, mais après un peu de blabla, Steve se retrouve à expérimenter un produit pouvant rendre n'importe qui hyper balèze. On constatera que cette force, cette énergie, est issue du réceptacle d'une pierre de l'infinité. Et donc ceci rendra Steve, hyper balèze, gosse-bo, et avec des pectoraux que Dwayne Johnson a de mieux, mais pas plus.

D'ailleurs, la réaction émoustillée de Peggy Carter est à la fois drôle et exaspérante. Genre quand il était chétif, mais bon, elle s'en foutait, là, avec son torse musclé, elle bafouille, limite lui bave dessus. Belle image de la femme. D'ailleurs, les effets sont impressionnants, Chris Evans étant ultra balèze et beau gosse, l'avoir rendu aussi chétif est spectaculaire je reconnais. Bon, je vous passe la coup de l'espion Nazi que en fait il n'est pas Nazi mais pour Hydra, bordel, pour se concentrer sur ce qu'il va suivre.

En effet, le colonel ne croit pas au potentiel de Steve, même en super soldat. C'était un test, mais à cause de l'espion Allemand, tout est perdu, il voulait une armée, il n'a qu'un ancien maigrichon qui semble avoir fait de la gonflette. Ceci ne l'intéresse pas. Cependant, si Steve ne veut pas servir de cobaye, il devra aider les hommes envoyés au front d'une certaine façon. C'est bien là que le film devient captivant, parlant de notre Histoire sans détour. Enfin, notre Histoire, disons la position du continent nord Américain sur la seconde guerre mondiale. Les gens vivants aux États-Unis d'Amérique se moquent presque de la guerre, c'est loin, ça empêche les dessins animés de débuter dans les cinémas, en plus l'État ne cesse de demander des sous, c'est pénible quoi. Tout ça pour sauver les fromages qui puent et les Rosbiffs, non merci. J'exagère, mais c'est ainsi que l'on perçoit la vision des Ricains sur le conflit.

Pour changer cela, Steve va endosser le costume de Captain America, dans un bleu fluo, avec une imitation de la bannière étoilée sur son costume, mais aussi sur son petit bouclier, le voilà embarqué dans un show à l'Américaine. Avec hôtesses aux jambes nues, chorégraphies, chant patriotique, tout cela pour gagner des sous pour faire la guerre. On sent le manque d'enthousiasme du héros pour cela, mais il le fait tout de même. Petit truc important pour la suite, son bouclier, on dirait le blason de l'Athlético Madrid, j'vous jure, c'est flippant. Donc, Steve fait le show à travers le pays, avant d'enfin aller en Europe pour soutenir les troupes qui le prennent pour un guignol, eux ils veulent les gonzesses aux jambes nues. C'est bizarre, je fais une fixette sur les jambes, je ne sais pas pourquoi. Passons.

C'est en Italie que Steve retrouvera le colonel, ce dernier ne manquant pas de se foutre de sa pogne. Il retrouve aussi Peggy. De comme par hasard. Et notre héros apprendra que son poto Bucky n'est pas rentré d'une offensive dans les Alpes. Ni une, ni deux, ni trois, voilà que Steve, toujours déguisé en Captain, enfile son petit manteau de cuir, et part dans les Alpes. Aidé par Peggy (non, je ne ferai pas la blague "qui n'a rien d'une cochonne" vous être lourd.e.s) et Howard Stark. Là, je mets dans le mille Émile, Steve va être jaloux de la relation, inexistante en fait, entre Peggy et Howard. La fondue en Suisse. Putain, mais comment on peut croire que c'est une métaphore sexuelle, sérieux, il est con ce Steve. Donc, Captain attaque seul un camp d'Hydra, avec son bouclier de l'Athlético hyper voyant, sauve ses potos, découvre Red Skull, et revient triomphant, en se la pétant, non, pas trop, mais l'image des prisonniers revenant au camp, putain que ça fait USA First quoi. Ça pue le patriotisme, et pourtant, dans les prisonniers, il y a un Français et un Britannique. D'ailleurs, on entend le Français qu'une fois, dans le bar, et il cause français, logique. En VOSTFr je veux dire, car en VF tout le monde cause français.

On a droit à la blague du roulage de pelle de la secrétaire, ce qui vexe Peggy, qui va tester le bouclier en Vibranium de Captain, montrant comment elle est vexée de ne pas avoir reçu de baiser. Putain. Passons. Après, c'est assez simple, Steve vainc Red Skull, en ayant perdu Bucky avant, mais Captain se retrouvera congelé, pour être réveillé en 2011. Les 5 dernières minutes nous réveillent en fait, oh, Amanda Righetti, vue dans la série "Mentalist". Non, mais ce n'est pas l'actrice qui nous réveille, disons que l'on revient à la réalité. Car ce que j'ai oublié de dire, c'est que les scènes d'action sont excellentes. Oui. Mais pompées sur "Star Wars". Si. Je n'abuse pas du tout. Les armes développées par Hydra font piou piou comme les lasers, et la course poursuite à moto pour aller buter Red Skull fait penser à la course dans la forêt d'Endor dans "Le dernier Jedi". L'inspiration est trop flagrante pour être tue. Mais ça offre un joli divertissement tout de même. Les 5 dernières minutes auraient pu offrir une découverte du monde moderne à la "Thor", mais non, on s'emmerde un peu. Pire, la scène post-générique est en fait un trailer du futur "Marvel's Avengers". Énorme déception pour le coup.

Et bien ce film est certainement le meilleur de la première phase du MCU. Comme par hasard il est un pur "origin story", ce qui n'était pas le cas des 3 précédents films. Oui, Thor en offre un peu, d'origine, mais c'est assez bizarre en vérité, vu que la jeunesse du héros au marteau se déroule très rapidement, tandis qu'ici, on voit vraiment Steve Rogers en chier. Seul "Iron Man" arrive au niveau, et encore, ici les effets sont nettement mieux réussis, et la réalisation est meilleure je trouve. J'ai retrouvé, de comme par hasard, du "Wonder Woman", entre la seconde guerre mondiale, une bataille délirante, un sacrifice, une histoire d'amour qui n'aboutira pas, purée, je crois que le film DC a un peu pompé sur ce film. Ou alors l'histoire de Captain America et Wonder Woman se ressemblent énormément. Je l'ignore en vérité, mais c'est marrant à constater. Au final, nous avons un excellent divertissement, plaisant, quoique partant dans un gros délire fantastique avec les piou piou, les lasers, en 1944 ça passe mal. Et je ne parle pas du patriotisme pro-étasunien gerbant, mais montrant peut-être l'état d'esprit de ces années. Disons que le personnage de Steve Rogers est attachant, et que voir Howard Stark, mais aussi un conflit connu, ancre un peu plus le MCU dans notre univers, quoique les piou piou.... un film à voir tout de même, j'ai bien aimé et je pense que c'est celui de la phase I m'ayant le plus plu.

@+

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