City Hunter édition Deluxe - tomes 19 & 20

Une fois de plus nous verrons la fin d'une histoire, deux complètes, et le début d'une autre, le long de ces tomes 19 et 20. TSUKASA Hojo s'intéresse enfin aux passés de Ryo et surtout Kaori. L'assistante de l'étalon de Shinjuku va en effet voir sa sœur surgir de nulle part, ayant la ferme intention de l'empêcher d'être la bobonne de Ryo. Ici les sentiments entre Kaori et Ryo seront une nouvelle fois exposés, et l'auteur se joue de cette relation qui n’aboutit sur rien pour l'instant.

Cette fin d'histoire est intéressante et permet de constater que Kaori est trop violente pour un autre métier. Elle pétera la photocopieuse, l'ordinateur, et d'autre chose dans le journal où sa sœur travaille comme rédactrice en chef. Avec un méchant vraiment méchant mais pas autant que ça finalement. Comme d'habitude en fait. Voir la décontraction de Kaori malgré le fait qu'elle a été enlevée montre la volonté qu'a l'auteur de faire de cette série, pourtant classée comme Seinen, donc ado, une série comique.

Ryo n'arrive que rarement à garder son calme, et le signale aux lecteurs et lectrices quand il a sa tête sérieuse plus de 4 minutes, brisant une fois de plus le quatrième mur sans soucis. Ce qui gêne encore et toujours, c'est ce côté à la fois pervers mais aussi harceleur du héros. Oui, encore une fois Kaori contre balance ça en lui défonçant le crâne avec ses fameuses massues de 100 Tonnes, mais c'est tout de même malsain de le voir courir partout après des jeunes femmes qui lui demandent de cesser, ce qui ne l'empêche pas de continuer.

Après viendra une histoire avec une lycéenne et son pépé. Tout aussi pervers que Ryo au passage. Voir Ryo et sa cliente sortir ensemble pour de faux alors qu'ils ne peuvent pas s'encadrer est très drôle. Cette mission est plaisante, possède une résolution étonnante, bien que l'on s'en doute dès que Ryo poursuit la limousine. Une fois de plus, le héros sait être classe quand il le faut. Cette histoire s'achève pile à la fin du tome 19. Où l'on savourera en bonus, les voitures de City Hunter. Le bonus suivant traitera des armes de Kaori, autres que la massue.

La dernière histoire complète de ces deux tomes concerne le passé direct de Ryo. Avec une ancienne connaissance. On y verra les jolies courbes de celles-ci, mais si vous préférez les hommes, Ryo apparaîtra nu, muscles saillants, en ayant le mokkori habilement caché. Nous verrons Umibôzu, plus en forme que jamais, mais aussi une Kaori qui met en œuvre des méthodes d'éléphant pour aider la fausse cliente. On passe du rire aux passages plus sérieux, avec une belle émotion et de sublimes cases rendant hommages aussi bien à Ryo que Kaori.

Umibôzu aura aussi son passage drôle, quand il expliquera le passé de son ancien adversaire. Il est à noter que c'est pendant cette histoire que le chapitre 200 est passé. Une fois de plus, sur le tome 19 et sur le 20, nous retrouvons un chapitre coloré. Déjà que le dessin est magnifique à la base, alors avec un brin de couleur c'est à tomber. Surtout qu'ici nous sommes en présence de la version De Luxe de chez Panini Manga, certes un peu chère, mais qui vaut largement le coup.

Pour la dernière histoire, ça concernera une jeune femme détective qui veut apprendre à tirer pour retrouver un.... chien. Bizarre. Comme pour les 4 histoires vues ici, si vous connaissez l'anime, vous connaîtrez la fin à chaque fois. Avec finalement peu de différences. Mais ceci ne dérange pas du tout en fait.

Une fois de plus, si on arrive à passer le fait que Ryo possède par moment un comportement qui aujourd'hui a du mal à passer, nous sommes en présence d'un grand manga, avec un dessin magnifique, qu'il concerne les courbes féminines ou les muscles masculins, vous y trouverez votre compte en fonction du type de corps qui vous attirent. Rien à redire en fait, avec un humour qui arrive à faire mouche malgré les défauts de son héros. Le couple Ryo-Kaori se rapproche un peu, sans vraiment le dire. Sachant que nous sommes presque au deux tiers du manga, il serait temps d’accélérer un peu. Mais déjà TSUKASA Hojo nous parle plus des passés de son héros et de son héroïne, deux tomes charnières pour le coup (si on ajoute le début de l'histoire de Kaori en fin de tome 18). Avec toujours cette volonté de briser le quatrième mur, quitte à étouffer une cliente avec les bulles de paroles, ou à faire grossir la tête de Kaori au point que la case se retrouve presque trop petite. C'est un humour efficace, pas parfait, mais marrant, que nous offre l'auteur. Toujours aussi bon à lire et à regarder. J'aime.

@+