Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cultivons la curiosité

Gurren Lagann

Les box DVD.

Les box DVD.

C'était en flânant au Happy Cash du coin que je suis tombé sur cette intégrale un peu bizarre de "Gurren Lagann". Composée de 6 DVD répartis dans 3 boxes simples, j'ai dû payer le tout une quinzaine d'euros, et voilà que je me décide enfin à voir cet anime. Après avoir fait ceci, je regrette de ne pas avoir craqué pour une version un peu plus fournie en bonus. Bah non, c'est con ce que je dis, vu que les bonus de cette version, je ne les ai pas vu. Et pourtant, les 27 épisodes m'ont bien marqué. Je galère un peu pour l'introduction car j'essaie de structurer la suite dans ma tête, et que je sens que ça ne va pas le faire. Comment vous partager mon ressenti, sans spoilers. Ces derniers pouvant être violents, très très violents même.

On va faire simple, c'est un anime sorti en 2007, la vache, là j'ai dû mal à le croire, et pourtant c'est vrai, 11 ans, ça fait 11 années qu'il existe, c'est dingue. Je suis donc toujours à la pointe de l'actualité. Le studio Gainax s'occupait de l'animation, et chez nous c'est Beez Entertainement qui distribue. L'anime est réalisé par Imaishi Hiroyuki, et écrit par Nakashima Kazuki. Petite vidéo montrant l'opening nommé "Sorairo Days" chanté par Nakagawa Shôko.

Opening, vidéo de MissOtakuXD.

Je m'excuse par avance, mais je vais surtout vous conter le début de l'histoire, sachant qu'à la fin du premier tiers se produit un évènement marquant, choquant et inattendu qui va changer la suite de la série. On découvre un monde dans lequel l'humanité vit sous la terre. Les foreurs sont importants, ils permettent de creuser des galeries et donc d'accroître l'espace à occuper. Simon est très doué pour cela, de nature timide, limite peureux, il a une forte amitié avec Kamina, le chien fou de la communauté. Ce dernier ne cesse de viser le plafond, certain qu'il existe une vie en hauteur. Or les humains se refusent à y croire, ce qui vaudra pas mal de réprimande à Kamina.

Quand un jour Simon découvre une drôle de chose en creusant, une grosse tête de métal, il ne se doute pas qu'il vient de changer sa vie, mais aussi celle de l'humanité, que dis-je, de l'espace même, enfin, passons. En vérité, avant de trouver le Ganmen, il avait trouvé une sorte de petite foreuse, ou spirale, je n'ai plus le nom. Et dans le mille Émile, elle servira de clé de contact pour activer la grosse tête. J'explique mal, je sais, mais par la suite, le plafond va céder, révélant le ciel aux habitants de la communauté. Seulement, comme un malheur n'arrive jamais seul (ce qui ne veut rien dire ici, je vous le concède), des sortent de gros robots cherchent à tuer les humains. Dès lors les humains vont se retrouver à devoir lutter contre les Beastmen qui semblent chargés de tuer toute forme de vie venant à la surface.

C'est ainsi que nous découvrons que Simon possède une force cachée, en possession de Lagann, il développe une force incroyable, l'engin semblant réagir à ses émotions. S'ensuit une grosse lutte qui offrira au fonceur Kamina, un Ganmen, qu'il nommera Gurren. Plus tard on s'aperçoit que les 2 peuvent fusionner (c'est une des grande force de Lagann), formant le fameux Gurren Lagann du titre. On fera aussi connaissance de Viral, un Beastmen particulièrement balèze, qui est un grand adversaire pour Kamina. Il y a aussi Yoko, la jeune femme tireuse d'élite, assez souvent peu habillée d'ailleurs, elle passe pour le fan service de l'anime, mais est quand même un personnage fort et important.

Et ceci ne sont que les 5 premiers épisodes, on ne cessera jamais de monter en puissance. Le côté intéressant de cet anime est de partir du petit (en sous sol) au gigantisme final. Car, et ce sera le seul spoiler, on passe de la découverte des Ganmen, avec une baston hasardeuse de la part des héros, à un final hallucinant, où des mechas à la taille inimaginable se balance des galaxies à la gueule. Oui, galaxies, vous avez bien lu. Et que de chemin parcourut entretemps, de rencontre, de douleur aussi, de joie.

La série arrive à mélanger à la perfection l'humour, l'action, le dépassement de soi, avec des séquences choquantes et émouvantes. Les sacrifices à la fin, la disparition inattendue, la découverte d'un nouveau personnage, mais aussi la vraie nature de Boota (merde, j'ai spoilé à nouveau), enfin bon, que de chose. Le début est bizarre, il faut vite accrocher à l'esprit fonceur de Kamina, qui déstabilise un peu. On se demande qui est le héros, Simon ou Kamina. Puis très vite on comprend. Les phrases cultes s'enchaînent "non mais tu m'as pris pour qui ? ", je ne m'en lasse pas de celle-là. On va s'attacher au fur et à mesure aux personnages, Kittan, Kid, Gimmy, Dayakka, Attenborough et je m'arrête là. C'est juste impressionnant cet équilibre.

Sauf un épisode bizarre dans un bain public sorti d'on ne sait où, aucun épisode ne déçoit. Si, il y a le "best of" épisode 16, mais bien mis en scène, il permet de se remémorer les évènements avant la suite qui nous attend. Car on peut le diviser en 2 saisons en fait. Les 15 premiers épisodes, puis les 11 derniers (l'épisode 16 servant de charnière). La fin me paraît plus captivante je trouve. Certes, la première grosse moitié parle de la lutte contre les Beastmen, avec un côté "toujours plus haut" qui pourrait virer au n'importe quoi, mais non, tout trouve une logique, et la fin offre des retournements de situations assez hallucinants.

J'adore le côté politique du début de la seconde partie, alors que l'on croit le monde en paix et que ça vire au cauchemar. Cette fois ci il y aura une lutte contre les anti-Spirale qui se conclura à base de galaxie dans la gueule, putain c'est à voir. Mais j'arrête là, on va parler qualité d'animation. C'est fluide, beau, dynamique. Certains effets crayonnés rendent magnifiquement bien. Les couleurs aussi, mais je n'arrive pas à vous dire ce que l'on ressent. Sachez juste que c'est beau, lisible, et palpitant.

Je préfère m'arrêter là, ce serait trop en dire. On retrouve plein de chose que l'on adore dans l'animation japonaise, ces passages où les personnages sont classes, balancent des punch lines folles. Parfois en pleine bataille, il y a un moment calme aussi. Le coup du dépassement de soi, propre au Shônen, est ici superbement exploité, et loin d'être aussi chiant que dans "Dragon Ball Z". Les combats sont épiques, et c'est même l'anime qui est complétement épique. On y trouve des moments de doutes, de puissance, de, argh, je n'y arrive pas, il faut voir cet anime, c'est tout. Seul regret, le côté fan service de Yoko, mais il est assumé, voire même cherche à se moquer du fan service en général, donc moi qui n'aime pas ça, je trouve qu'ici ça passe super bien. Voir les personnages évoluer comme cela a quelque chose d'émouvant même, comment ne pas verser une larme lors de certains sacrifices ? Ou alors d'exprimer une grande joie quand finalement un personnage trouve la volonté de continuer. L'anti-Spirale ayant pour but de détruire les humains par le désespoir, je trouve que l'anime véhicule un magnifique message pour le coup, ne jamais céder au désespoir. Plein de surprises, plein d'action, avec des moments émouvants, des moments épiques, c'est une série à voir et à posséder de toute urgence, j'ai adoré.

@+

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article