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Cultivons la curiosité

Transformers 4 : L'âge de l'extinction

Le BluRay Steelbook.

Le BluRay Steelbook.

Ouaip, j'ai la jolie steelbox du combo BluRay/DVD. Euh, mais là n'est pas le sujet du jour. On en termine ainsi avec les Transformers, par un quatrième opus dont je n'arrêtais pas de dire du mal. Des fois, ma mémoire n'est pas ma meilleure alliée, la preuve en est, j'ai dit que le cinquième opus était au dessus des épisodes 3 et 4, et que le 4 réussissait l'exploit de faire pire que le trois. Bravo le veau, ou le chiot, j'avais tout faux. En effet, après avoir revu tous les épisodes en environ 1 mois ½, je peux faire un classement des 5 meilleurs films Transformers. Je sais, c'est con, il n'y en a que 5, mais je fais comme les vidéos YouTube qui veulent votre clic, ou les trucs que l'on voit sur s'book, le numéro 3 va vous choquer ! Enfin bon, The last Knight est définitivement le pire épisode de la saga. En sachant que ici, le 4 redresse une barre que le 3 avait abaissé. Bon, là je me mets à dire un peu n'importe quoi, donc voyons ce film de Michael « j'aime les explosions » Bay, sortie en 2014, et qui est super long, tellement que je l'ai vu en 2 fois, 2h45. Punaise, on se croirait presque devant une version « normale » d'un des 6 films en Terre du milieu de Peter Jackson. C'est fou. Un brin de vidéo, pour un film qui fait suite aux précédents films, tout en changeant les personnages.

Vidéo de FilmsActu.

Exit Witwicky, et si pendant un instant j'ai pu dire que ce personnage énervant allait manquer par la suite, et bien oui, c'est toujours le cas, les nouveaux sont antipathiques, non, pas ça, disons que l'on ne ressent aucune empathie pour ce couple dont le mec de 20 ans ne mérite que la prison, et encore moins du père de l'ado qui oublie de manger pour réparer la quincaille qu'il accumule dans son « labo ». Mais nous allons voir ça de plus près.

Déjà, tout comme pour The last knight, petit cours d'histoire, avec les dinosaures, carrément, on constate que la Terre a subi une attaque il y a des millions d'années, provoquant l'extinction des pauvres bébêtes qu'étaient les dinosaures, heureusement Denver a survécu pour nous offrir un dessin animé marquant des années 90, mais là n'est pas la question. On retrouve cette volonté de placer l'histoire des robots dans celle de l'Humanité, et plus généralement, de la Terre. Ceci dit c'est moins lourd que pour le troisième film (qui était franchement casse noix là dessus).

Après cette sympathique introduction (qui sera reprise mais avec les chevaliers de la table ronde pour l'épisode suivant), on découvre les Yaeger, Cade, le père, est un inventeur du pauvre, plus un recycleur qu'autre chose, oui, ses inventions ne sont pas mauvaises, et c'est pour montrer que le bodybuildé Mark Whalberg sait faire la mécanique, que l'on nous montre son labo et tout. Seulement Tessa, sa fille de 17 ans, doit s'occuper de lui comme d'un gosse, les factures s'accumulent, et la teenager s'inquiète pour son avenir, surtout qu'elle n'arrive pas à obtenir une bourse pour aller à l'université, et que son père est fauché comme les blés. Il n'y a pas de mère, morte on ignore comment, mais on s'en fout (non, sérieusement, le scénario s'en tape, alors que la faire mourir à Chicago aurait eu un sens....). On apprend par ailleurs que depuis l'échec de Chicago, la tuerie plutôt, les aliens ne sont plus les bienvenus, toute collaboration avec les Autobots a cessé, et le gouvernement emploie une équipe de mercenaires chargée de traquer les Decepticons. Seulement on apprend vite qu'ils traquent aussi les Autobots, tant qu'à y être. Nous verrons ainsi Ratchet (présent depuis le premier Transformers) se faire mettre en pièce en invoquant la pitié des mercenaires qui sont assistés par un robot façon Splinter Cell, Lockdown, envoyé sur Terre pour choper Optimus et lui faire subir le joug de ses créateurs, joug ou jugement plutôt, je dis n'importe quoi par moment.

Pire, les pièces des aliens sont revendues à une boîte KSI, qui mise sur l'avenir, avec un patron chauve (et un peu con), je n'ai plus son nom. Ce dernier (et ses ingénieurs) a conçu une nouvelle forme de robot, plus mieux meilleures que les autres. Seulement ce con s'est servi de la mémoire de Mégatron pour sa nouvelle technologie, qui échappera à son contrôle dès la première sortie de Galvatron (en fait l'esprit de Mégatron dans un corps tout neuf). Mais je vais vite là, d'abord la vie des Yaeger va changer quand, dans un cinéma désaffecté (l'occasion de citer quelques films), Cade va trouver un vieux camion, et l'acheter, au plus grand damn de sa fille. Il s'agit de Optimus Prime dont un missile obstrue je ne sais pas quoi, ce qui explique qu'il ne bougeait plus. Donc le chef des Autobots s'éveille, et là c'est le début des ennuis. Les mercenaires ayant repéré l'activité alien (grâce à ce con de Lucas, « employé associé » de Cade, qui veut la récompense), et là scène d'action, bim boum bam, on frôle la mort, Cade semble préfère voir sa fille avec une balle dans la tête que de dire que Optimus est caché dans sa grange, euh, son labo pardon, ça choque un peu surtout quand on voit le père de famille tout faire pour protéger sa fille ensuite.

Donc ils arrivent à fuir, et retrouvent le peu d'Autobots encore en vie, dont BumbleBee et Houd. Dans la fuite, Lucas est tué par Lockdown, dans une scène sans aucune émotion, en gros on s'en fout qu'il soit mort, Cade aussi, et j'oubliais, entre temps le mec de Tessa arrive sa tuture Rallye et les aide à s'échapper, offrant une présentation père-gendre se voulant comique mais à chier. En plus on découvre que le mec a 20 ans, et que le détournement de mineure ne l'effraie point car dans le Texas (d'où il vient) il y a une loi Roméo & Juliette à laquelle je n'ai rien compris. En gros les texans sont des cons, mais nous le savions déjà. On aura droit à une belle scène de poursuite avec caméras qui tremblent, procédé énervant, et cascades improbables, ceci juste avant de voir Lockdown tout faire péter, et dans ce film il y en aura des explosions, c'est ouf, avec ralenti sur les personnages courant devant une explosion. Ceci avant que Lucas ne meure.

On se retrouve avec pas mal de groupes en vérité. Yaeger et Autobots, qui cherchent à défendre la Terre d'un groupement d'ennemis assez violent. On trouve aussi les mercenaires et Lockdown, les humains voulant du pognon, le robot désirant Otpimus. KSI, qui paye aux mercenaires des pièces pour parfaire sa technologie, créant ainsi des robots, avec l'esprit de Mégatron. Et enfin, Mégatron, qui va prendre le contrôle des robots de KSI, pour buter tout le monde, parce que c'est Mégatron.

Pour faire du pognon à l'étranger, on aura toute la fin du film se déroulant en Chine. D'abord à Beijing (Pékin), puis à Hong-Kong. D'abord pour la capture des Autobots, qui arriveront quand même à s'échapper (Lockdown mettra 10 piges à comprendre que ses prisonniers ne sont plus là), avec des scènes spectaculaires une fois de plus, les 45 dernières minutes sont de l'action non-stop. Tout se déroule en Chine, et on verra un sacré merdier. D'abord les Autobots luttent contre Lockdown, puis après ce sont les robots de KSI menés par Mégatron, tout en combattant les mercenaires qui veulent récupérer la graine qui a la puissance d'une ogive nucléaire, et qui ne sont pas contents car pas payés. Ceci nous donne, dans Hong-Kong même, une poursuite verticale entre Yaeger et le chef des mercenaires. Merde, j'ai oublié de causé de la scène où ils s'échappent du vaisseau de Lockdown, assez éprouvante quand on a le vertige comme moi. Passons.

Ensuite, alors que Bee et Houd lutte contre Mégatron et ses sbires, Optimus livre une lutte pour avoir le droit de commander les Dinobots. Dans la bande annonce on voit ce T-Rex mécanique, et bien il faut attendre la dernière demi-heure pour les voir enfin. Prime remporte le droit de les commander, et les voilà partis dans Hong-Kong, à dos de dino, sans rire. Le pire étant que malgré une forte opposition, Bee et Houd ne s'en sortent pas, la mort les guette, puis Prime arrive à temps. Et putain, c'est ridicule dit ainsi, mais ça fonctionne, l'action est intense, bon, mal filmée, mais on en prend plein la gueule. Les sbires de Mégatron abattus (il est où ce con au fait?) , c'est Lockdown (qui a enfin compris qu'il partait à vide) qu'il faudra affronter. Le robot aspire tout pour récupérer ses prisonniers. On aura une scène d'action encore dingue et prenante, oui, c'est con à dire, mais putain c'est intense, et si les humains lâchent toujours des réflexions à la con, c'est tout de même kiffant.

Alors que Optimus se décide enfin à balancer des bastos sur l'aimant géant du vaisseau de Lockdown, celui ci fait un atterrissage hilarant, avec explosions de partout, on ne sait pas pourquoi, mais bon, ça claque du cul. Puis le méchant prend le dessus sur Prime, et nous avons un parallèle Prime-Cade/Bee-Tessa très con, la jeunesse n'ayant pas écouté les ordres des plus anciens et venant à la rescousse. Ah, je n'ai pas parlé de l'autre con là, le mec de Tessa, qui voudra se rendre comme un français dans le vaisseau de Lockdwon, se rendre dans le sens il se constitue prisonnier, et qui restera couché le long de l'assaut des sbires de Mégatron alors que Cade se bat. Et bien ce mec, quand il s'agira de conduire, il s'impose et dit « je suis indispensable » ou un truc du genre. Il n'a servi à rien jusqu'alors et d'un coup, c'est un dieu...oublions vite. Ah, autre oubli, je me suis pissé dessus de rire d'ailleurs, le gouvernement Chinois attendra que le combat (qui vient de dévaster Hong-Kong) sbires de Mégatron contre Autobots, il attendra que ce combat s'achève et que Lockdown revienne et aspire la ville, il attendra tout ça pour enfin faire quelque chose, envoyer des avions, que nous ne verrons jamais d'ailleurs. Ils sont longs ces Chinois. Je ne cause même pas de Bee exterminant un robot de KSI (soit disant meilleur que lui) et sortant un « les copies c'est nul » ou un truc du genre. Les Chinois apprécieront.

Donc le combat final, Optimus est aidé par les humains et Bee pour vaincre Lockdown, dans un déluge d'action kiffant. En toute fin de film, nous verrons ce connard de Mégatron qui regardait tout depuis la colline, promettre qu'il reviendra. Optimus décide d'aller faire un coucou à ses créateurs, et c'est ainsi que le cinquième film pourra se lancer. Il y a une grosse scène à la con d'embrassade, Cade embrassant sa fille, son futur gendre qui ne sert à rien, et même le patron de KSI. Ridicule.

Oui, ce film a de mauvais passages, très mauvais, oui les nouveaux sont d'une nullité, à chier (ou à vomir comme vous préférez), seulement (et malgré un scénario à la ramasse) les scènes d'action sont omniprésentes, et si elles ne sont pas hyper bien filmées, on éprouve assez de waouh effect pour dire qu'elles divertissent. Oui, les personnages sont cons, inintéressants, faisant regretter Witwicky, et oui Lennox et Simmons ne sont pas là (j'aurai cru pourtant), mais franchement, on sent que Michael Bay s'amuse, à tout faire péter, en mode j'm'en branle, et ceci nous offre un bordel sans nom pourtant divertissant quand on kiffe l'action décomplexée. Les effets spéciaux, sur les robots notamment, sont efficaces, et puis voilà en fait. Un film totalement décérébré, mais est-ce un mal ? En tout cas nous n'avons pas le côté pitoyable du précédent qui se voulait ancré dans notre histoire, et si l'action est puissante, elle n'atteint jamais le côté too much de l'immeuble qui se coupe en deux du troisième film. Résultat, le classement des Transformers donne du moins pire au plus pourri, le 1, le 2, le 4, le 3 et le 5. Pour moi du moins. Dans The last knight on sent que Michael Bay se débarrasse enfin d'une franchise qu'il ne désire plus (à priori il ne réalisera pas le sixième). Un bon divertissement, un poil long, mais envoyant de l'action non-stop, à voir je pense, mais sans son cerveau (regardez TF1 juste avant, ça aide).

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