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Cultivons la curiosité

666.667 Clubs - Noir Désir

Le disque.

Le disque.

Ah, il fût une époque où la musique française était de grande qualité, où les artistes s'engageaient dans leurs paroles, où on ne se tapait pas des grosses bouses faussement rap, bref, les années 90 c'était vachement bien, il y avait Dorothée à la télé, on ne se faisait pas insulter pour un rien sur internet, les artistes français nous offraient des chansons qui sont encore restées cultes. Je ne reviendrai pas sur ce qu'à pu faire Bertrand Cantat par la suite, sachant qu'il a payé pour son acte, mais je veux bien revenir sur un album marquant de l'année 1996, ayant 12 pistes, euh 13, sauf que la première est juste musicale et n'apporte pas grand chose je trouve, mais partons pour 50 minutes dans un univers rock français de qualité.

666.667 Clubs introduit l'album, avec un son qui donne le ton, qui doit fonctionner en concert, même si je ne vois pas l'utilité sur un album, on passera vite ce titre pour arriver sur Une fin de siècle. Là on tombe sur un son rock de toute beauté, la voix puissante du chanteur offre de belles sensations, mais évidemment c'est surtout la chanson suivante que l'on attend impatiemment, à savoir Un jour en France. C'est rare que j'écoute les paroles, encore plus rare que je les connaisse presque par cœur, bah là nous sommes en présence d'une chanson qui combine ces deux choses. Le pire étant que plus de 20 ans après, les paroles restent d'actualité, bon, on a changé de monnaie, mais la volonté des médias de faire de l'audience, le FN (qui a (ou va, je sais plus et j'm'en branle de eux) changé de nom), enfin bon, tout est excellent, même la composition est entraînante, merde quoi, une des meilleures chansons françaises de tous les temps. On se mate le clip d'ailleurs.

Vidéo de NoirDesirVEVO.

Pourquoi un dessin animé, bah je crois que c'est une histoire comme quoi le groupe avait un petit succès au Japon, c'était pour faire un clin d'œil sympa, avouez que ça le fait quand même, car c'était avant que le Japon soit cool aux yeux de tous. On notera la fin très très sombre.

À ton étoile est plus classique, avec une guitare magnifique, niveau parole c'est moins puissant mais reste de qualité, une très bonne chanson, oui, je n'ai pas grand chose à dire dessus j'avoue, mais bon, voilà, et on enchaîne avec Ernestine, drôle de prénom, là je pense un peu à Gaetan Roussel (leader de Louise Attaque) au niveau du chant, avec la voix un peu cassée de Bertrand Cantat, niveau compo c'est très très bon, j'adore, il y a une corde, violon je crois, qui rend le titre sympa pour du rock, bon, la chanson n'est pas immense, mais reste efficace quand même.

Et maintenant, Comme elle vient, superbe clip, et quelle chanson, d'un dynamisme monstrueux, putain ça envoie du lourd, et là on sautille sans problème (oui, je ne sais pas danser alors je sautille), il est impossible de rester de marbre devant un titre aussi remuant, un classique aussi, que l'on écoute tout de suite, évidemment j'adore ce titre.

Vidéo de NoirDesirVEVO.

Prayer for a Wanker, un des rares titre anglophone, pas mauvais, mais un peu plus calme, enfin, c'est relatif, une chanson qui s'écoute mais sans plus. Les Persiennes possède un bon son, après au niveau du chant, moui, bon, bof quoi, c'est pourquoi il vaut mieux passer directement au dernier titre très connu de l'album, à savoir L'homme pressé, avec sa guitare un peu plus aiguë, c'est évidemment un son reconnaissable entre mille, une fois de plus les paroles sont puissantes, dénonçant à l'avance le monde des affaires, des banquiers, des courtiers, des puissants quoi. Oui, les paroles font mal, insultant aussi les consommateurs au passage. On trouvera même une parodie des boys band (qui étaient à la mode en 1996-1997) avec la choré volontairement ridicule. Encore une chanson que je connais presque par cœur, un excellent titre, une fois de plus, dont on regarde le clip.

Vidéo de NoirDesirVEVO.

Lazy est plus calme, logique avec un nom comme ça, encore anglophone, une très belle balade rock, un bon son, une voix qui fonctionne, merde, c'est con ce que je dis, mais en gros le tout est harmonieux et c'est une jolie chanson. À la longue est encore plus calme, une nouvelle balade, sympathique mais pas impérissable, c'est pourquoi l'on passe à Septembre, en attendant, qui ne veut pas élever le rythme, on retrouve le son calme, posé, mais pas si mauvais de l'album suivant, Des visages et des figures. Merde, ce n'est pas l'album suivant, c'est un album qui suivra. On termine par un titre faussement caché, puisque Song for JLP se lance bien 10 ou 15 secondes après être sur la piste. Assez inutile, on passera vite cette chanson qui se veut Blues, mais en fait ça ne fonctionne pas trop je trouve. Mais, c'est déjà fini.

Comment dire, oui, cet album est marquant, surtout pour ses titres connus, Un jour en France, Comme elle vient et L'homme pressé, j'adore ces chansons, d'une puissance sans commune mesure (expression à la con, yahou), aux textes encore d'actualité, je crois bien que c'est ce qui choque le plus. Au final l'album est même bon, on ne retrouve pas la puissance des trois titres que je cite, mais dans l'ensemble il s'écoute bien, malgré les première et dernière pistes inutiles j'estime. Un disque à avoir de toute façon. J'adore.

@+

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