La Carmencita - Nino Ferrer

Là on se rapproche de mon année de naissance (comme quoi le monde existait avant moi, c'est fou ça), en 1980 sort La Carmencita de Nino Ferrer, oui, la dernière fois je n'ai pas mis l'intégrale en photo, et alors ? Si elle vous intéresse vraiment vous saurez où la trouver, non ? Bon, je vous mets la photo en fin de chronique oki.

Donc, encore 9 titres, avec une version différente de Les cornichons, rigolote est un peu plus rapide que l'originale, ça fonctionne toujours aussi bien je trouve. Tout comme Petite Lili, c'est agréable, sérieux, par contre elle est longue, 5'34, c'est un peu long je trouve, mais la chanson s'écoute bien. Carmencita dont l'intro me rappelle rapidement (mais rapidement) Rendez-vous de Jean-Michel Jarre, siiiiiiii, oui, oki, mon oreille pue, mais c'est ce à quoi je pense avec ce début de chanson. Le mélange synthé et violon ainsi que guitare sèche, ça surprend, mais c'est un peu mou je trouve, la chanson est sympa, mais sans plus.

Que dire du Prélude et mort de Mirza, au delà d'avoir un titre violent, ce truc de 16 secondes ne sert à rien, mais rien du tout, je ne pige pas, décidément, je ne pige pas grand chose, ça doit être un truc artistique, je ne sais pas, bref, on quand on commence à y prêter attention, c'est déjà terminé. Michael et Jane, une basse sympa, une chanson qui s'écoute bien, bon, par moment Nino Ferrer pousse sa voix de façon très bizarre, mais c'est aussi agréable, ça s'écoute, et c'est déjà bien. Niveau paroles, je n'y prête aucune attention, ça c'est dit.

Une version un peu plus Rock, mais sur un rythme toujours aussi posé, nous attend, mais de quel titre ? C'est Pour oublier qu'on s'est aimé, et si on y constate que la composition change un peu, la façon de chanter reste tout aussi portée en émotion, ça fait drôle d'ailleurs, et même si sur la fin il part (rapidement) dans des délires vocaux, la chanson est très belle, peut-être la meilleure de l'album ? Écoutons les autres en premier lieu et on verra. Oui bon, l'Angleterre, encore une reprise, toujours aussi bonne, la chanson n'intégrera pas les playlist pour autant. Puis il y a des sons bizarres, non, ça va, ça s'écoute sur l'album mais pas à part.

Je voudrais être noir est une de mes chansons préféré, préférée, préférées, merde, il va me falloir retourner au CP, enfin, j'adore cette chanson, là ça va super hyper vite, trop vite même, en plus le son bim bim bim bim qui rythme, non, ça ne fonctionne pas trop j'estime, je préfère la première version du titre, mais le solo de guitare fonctionne bien, mais sinon j'aime bien, tout en préférant... je l'ai déjà dit ? Pardon. Voyons le dernier titre donc, La maison Tontaine et Tonton. Sur base de... blues, ça y ressemble un peu, à la façon de chanter notamment, un titre encore une fois mou, mais pas mauvais, une fois de plus sur l'album ça s'écoute mais de là à rejoindre une liste de lecture, non.

Mais je vais de plus en plus vite pour parler des disques de Nino Ferrer, bon, oui, je me dis fan et au final on constate que je trouve que tout est mou, peut-être aurait-il mieux valu que je me contente d'une compilation des meilleurs titres de l'artiste, ou du moins de ses titres les plus connus, mais je n'aurai jamais entendu L'an 2000, et je ne suis pas capable de citer spontanément d'autres chansons, mais je suis sûr qu'il en existe d'autre. Cet album s'écoute, même si il a pas mal de titres connus, c'est bien la nouvelle version de Pour oublier qu'on s'est aimé qui est le meilleur titre, quoique longue, la chanson préserve son émotion intacte grâce à un chant inchangé, contrairement à Je veux être noir, trop rapide. Pas un mauvais album, mais n'ayant rien de foufou, à écouter une fois, j'aime moyennement.

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