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Cultivons la curiosité

Planes

Photo de allociné.fr.

Photo de allociné.fr.

Devant le succès un peu fou obtenu avec Cars,si, vous savez, les tutures de courses avec des yeux à la place du pare brise, avec toute la niaiserie Disney, mais la pilule était quand même passée chez moi, j'avais pas surkiffé, juste aimé. Donc en 2013, "dans le monde de Cars" ou "au dessus du monde de Cars" au choix, on passe aux vionvions, ce sont des avions, mais dit de façon rigolote. J'ai vu ce film en VOST, je ne le précise pas toujours, mais là il y a son importance, j'expliquerai après, et c'est toujours dans le cadre de mon mois gratos Canal+ offert par Inod, autant vous avouez que j'écris cette chronique en janvier quoi, histoire de ne pas avoir trop de Violett... euh, retard pardon, blague que seul la personne sus nommée comprendra d'ailleurs. Petite bande annonce.

Bande annonce VOST, vidéo de CritiqueFilm.

Parce que Cars ne m'avait pas paru mauvais, tout en sachant que ce film, Planes, risquait d'être un copié/collé avec des ailes, le racisme bouseux toujours de mise (sisi Martin dans Cars passe pour un gros bouseux, bon, dans Planes c'est le héros, Dusty). Klay Hall réalise ce film, sans trop chercher compliqué, vu que bon on s'adresse à des enfants avant tout. Mais là je suis méchant de façon gratuite, et ça, c'est pas gentil gentil.

Le scénar. Comme prévu, on copie/colle celui de Cars, l'histoire d'un Avion épandeur de Vitaminax ou un truc du genre, et qui rêve de vitesse. Il participe aux sélections pour la course autour du globe là, échoue pour 1/10è de seconde, avant d'être repêché cause de dopage. Personne ne croit en lui, pourtant sa gentillesse va lui permettre de se lier d'amitié avec beaucoup de ses adversaires, ce qui sera utile plus tard, et forcément y'a un méchant gros connard prétentieux qui va faire des coups bas, et qui donc n'est pas gentil du tout.

Absolument manichéen comme la majeure partie des Disney, regardons d'abord la technique, c'est de l'animation de synthèse, en image de synthèse pardon, c'est fluide, coloré et les angles qu'autorisent les avions sont spectaculaires. Donner vie à des avions fonctionne, même si ça peut laisser perplexe au début. Pas un seul animal, les vaches sont représentées par des tracteurs, pas un seul humain non plus. Même la statue de la liberté à New York City est un chariot élévateur, accentuant l'effet comique. Les noms suivent la même idée, le porte avions Eisenhower devient Flysenhower par exemple, Fly signifiant mouche en australien comme tout le monde le sait. Oh, et ça veut aussi dire voler dans le sens comme un oiseau et pas comme un malfrat, mais je m'égare. De l'humour basique, assez efficace auprès des têtes blondes, expression signifiant enfant, même si ils ne sont pas blonds, cherchez pas.

Forcément, on tombe sur le personnage grincheux, cachant un lourd secret, qui en fait a un grand cœur, mais chut. Oui, cette avalanche de personnage cliché typé Disney est lourde, mais quand on voit (et surtout entend) les accents des concurrents, ouch. Limite raciste quoi, on préférera dire typé. Par contre dans les sous titres la française devient la championne du Canada, va comprendre. On suit donc Dusty dans cette aventure. Le tour du monde quoi, truc de dingue. En plus voir les supporters changer de camp facilement représente finalement bien la connerie humaine qui change d'avis rapidement. Une belle analyse de la société quoi. Mais bon, c'est un des rare moment où un adulte peut y voir une once de réflexion. Parce que le coup du fermier qui gagne, bah on l'a vu dans Cars quoi. L'avantage c'est que c'est plus international que les voitures, la compétition entre pays, traversant plusieurs pays, et j'ai répété pays, bravo quoi, disons que c'est sympa, mais sans plus.

Que dire de cette réalisation incompréhensible lors du passage de l'Himalaya et du tunnel, on ne pige rien, c'est ptet volontaire, mais c'est tellement abrupt que j'ai mis 10 plombes à m'en remettre et à comprendre le truc. Par contre, on frissonne vraiment lors de la traversée du Pacifique, avec cette tempête et ce qu'il s'y passe, un des meilleurs passage du film je pense.

Oui donc, continue-je cette chronique? Je risque de me répéter donc je préfère conclure déjà. Comment dire, ceux n'ayant pas vu Cars seront peut être content de le voir, les autres verront exactement le même film, mais en l'air. C'est certes joli, fluide, coloré, l'aventure finalement prend bien, mais des personnages stéréotypés, le manichéisme ambiant, et forcément la happy end, oui, nous sommes en face d'une prod Disney, donc avant tout à réserver aux enfants qui kifferont certainement, sauf les plus malins d'entre eux qui trouveront que quand même, ça ressemble vachement à Cars. Allez, je vais être gentil, il mérite d'être vu au moins une fois, de façon gratuite, quand il passera sur Gulli quoi. Mais rien d'immense, un film moyen quoi.

@+

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