Sword of the Samuraï

Oh, bah voilà un jeu que je n'ai pas connu à sa sortie en 2003, et que j'ai pris pour une paire d'euros, histoire de.... c'est con en fait, mais juste pour voir. Et il n'est même pas question de se justifier « bah ça cause du Japon et j'aime bien », car il y est question de l'ère d'Edo, genre de moyen âge de l'archipel, une période qui ne m'attire guère, wooh, j'ai bien aimé vite fait quand les Tortues ninja s'y rendent dans le nanard Les Tortues Ninja 3, même l'improbable Le dernier Samouraï avec notre scientologue préféré m'avait diverti, et, évidemment, je ne parle des géniales séries animées Samuraï Champloo ou l'autre série dont j'ai bouffé le nom, avec Samuel L Jackson prêtant sa voix au héros.... aaaaah oui Afro Samuraï. En fait c'était juste comme ça, pour voir si je pouvais sortir une chronique d'un jeu dont je ne connais rien et dont l'univers, certes riche, ne me plait pas particulièrement.

Donc, vous avez un choix à faire, entre Versus, qui vous verra affronter soit un copaing, ou une copingue, ou la console, façon jeu de baston, Time Attack où vous évoluez à l'instar de Onimusha dans différents tableaux où ils vous faudra tuer tout ce qui se présente le plus vite possible. Et enfin, Bushido Quest.... ah parce que je ne vous ai pas dit, mais le jeu est en anglais, pas de langue de Lagaf ici, pas de bol, mais bon, ça reste compréhensif, et même si les 6è auront un peu de mal, les autres s'en sortiront bien. Le mode Bushido Quest vous propose un mode aventure dans lequel vous vous faites un avatar, barbu, pas barbu, avec un vagin ou pas.... j'y vais peut être un peu fort là, pardon mesdemoiselles, et mesdames, bon, on ne peut choisir qu'une femme, enfin au début, si ça se trouve il est possible d'en débloquer, je ne sais pas. Donc nous choisissons un perso, avec pour seul moyen de le personnaliser le choix de ses fringues, et encore, la femme disponible ne dispose que d'une tenue.... enfin de ce que j'ai pu voir. Vous débarquer dans un village situé à un jour de marche d'Edo, la capitale, afin de parfaire votre art de la baston avec sabre, le Kengo, ou un truc du genre. D'entrée, une petite baston avec sabre en bambou vous permet de constater que vous êtes une merde. Alors que la poussière envahie votre bouche, un monsieur vous dit de passer au Dojo parce que quand même, vous êtes une grosse merde. Il est à noter que j'ai réussi une fois le premier combat, et que c'est directement le recruteur qui arrive et non plus le maître du Dojo. Donc, vous allez apprendre les bases, en rentrant à la maison tous les soirs, histoire de manger vos raviolis Panzani, quoique peut être cela n'existait pas à l'époque, je ne vaux pas faire d'anachronisme qui ferait hurler certain ou certaine.

Nous y découvrons que l'on peut bloquer les coups, attaquer, switch entre 2 types de posture ou d'art de combat, une troisième doit pouvoir se débloquer par la suite, et après ce petit tutoriel, vous voilà prêt à vous bastonner en Outdoor tournament, non létaux, vous rapportant du prestige ou d ela reconnaissance, et les Unofficial tournament, au sabre, où vous risquez votre peau, et, ne cas de victoire, gagnait des points de dangerosité ou de « pas gentil »..... je dis peut être une connerie là en plus, j'ai pas essayez, moi je suis un Bibifoc, je suis gentil. Du coup quand le recruteur vous demande d'accepter une mission, bah j'y vais.

Ah, en fait dans les missions, vous risquez aussi votre peau, sauf que là au lieu d'être en 1 contre 1, tel un jeu de baston, nous voilà dans un lieu « ouvert », entre guillemets car le lieu est limité, et vous êtes contraint de tuer des gens pas gentils en un temps limite. On court, on bloque, on contre, attaque simple, double, triple, et quand nous sommes touché, voir notre personnage se vider de son sang, ouch quoi, d'autant que la barre de vie diminue lentement. Putaing, un jeu presque réaliste. De plus, si vous ouvrez trop votre garde, vos méchants pas gentils ennemis peuvent vous tuer d'un coup, très frustrant pour les abrutis comme moi ne voulant pas s'impliquer dans le jeu. Car au delà du fait qu'il se trouve pas cher, ce jeu est exigeant, il vous faudra faire évoluer votre personnage lentement mais surement, bien apprendre les coups, obtenir des réflexes salvateurs permettant des contres assassins. Si vous avez une petite marge face aux petits ennemis, avec votre barre de vie, ceux ci succomberont en un coup. Le plus délicat étant d'affronter des grands Samouraïs, où les combats sont intenses et.... stratégiques, il faut savoir saisir la moindre opportunité, et franchement, c'est pénible quoi, pour moi du moins.

Sinon, graphiquement, bah aujourd'hui c'est pas joli, mais ça reste lisible, les décors sont beaux en plus, et les personnages reconnaissables. La maniabilité n'est pas laide non plus, ça répond bien, et les coups partent comme on le désir. La musique, euh, je sais plus..... désolé. Purée, ça c'est de la critique avec argumentaire impossible à contrer....

Donc que dire, bah moi je n'aime pas, un jeu trop exigeant, nécessitant une trop grande implication, mais pourtant au gameplay fouillé, trop fouillé pour moi. Les fans de l'ère d'Edo adoreront, ceux aimant la bagarre aussi, ceux qui n'ont pas peur de s'impliquer et d'apprendre aimeront, surtout qu'avec maîtrise, je pense que le jeu peut être vraiment amusant, avec cette idée de mort pouvant arriver n'importe quand, on sent la dangerosité quoi, ce qui rend les combats angoissants. Pour un jeu se trouvant vraiment pas cher, il n'est à conseiller qu'aux férus de jeux de combat élitiste, les autres passeront leurs chemins et se masturb.... euh, joueront à un Dead or alive. Je n'aime pas ce jeu, mais reconnais qu'il a des qualités, trop exigeant pour moi. Sinon non, je ne me tripote pas la nouille devant Dead or alive, mais je sais qu'il y en a qui le font.

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