Kick Ass OST

Parfois, un film me marque tellement que j'ai envie de prolonger l'expérience, l'achat de la bande originale aide souvent. Un peu comme Godzilla (de 1954, Emmerich ou 2014), bon, pour la première version étasunienne c'était pour d'autres raisons débiles, mais passons, 28 jours plus tard aussi, ou l'intensité exceptionnelle de Scott Pilgrim. Avec ses chansons sympas, le score de Kick Ass me paraissait un achat judicieux. Voyons voir si je me suis trompé ou pas.

Déjà, chaque chanson est introduite par un petit dialogue issue du film (en VO), le passage « I didn't say Batman !!! » est hilarant, et même un sale français comme moi reconnais à quel moment ils sont dans le film. Inutile, bouffant quelques secondes sur la chanson, j'aurai aimé les avoir sur une piste à part, ou tout du moins séparée, mais pas grave.

The prodigy et Stand up, le titre principal du film quoi, bien connu, c'est une musique agréable à écouter, quoique lassante au bout d'un moment, peu rythmée mais efficace.

Le titre de Mika vs REDONE, Kick Ass, un pop très sympa avec la voix du libanais toujours aussi agréable. Oh, et je me rends compte qu'en fait ce ne sont pas tous les titres qui débutent par un extrait sonore du film.... il me semble que ce titre sert aux crédits finaux, merde, comment on dit pour un film, je sais plus.... bref ça s'écoute bien.

Can't go back de Primal scream, hormis l'intro hilarante « I never said Batman » (j'm'a trompé de mots dans l'intro de cette chronique), plus dynamique, le titre nous boost un peu, même si on sent la pop/rock forcée, je ne sais pas comment dire, mais comme les précédents titres, il est parfaitement audible.

The little ones et There's a pot brewin', avec des ding ding façon Brésil, du moins je trouve, bah chanson faible, molle et franchement inintéressante pour moi, je ne l'avais même pas remarqué dans le film, c'est vous dire. Pas terrible donc.

Ouuuuh, voilà le titre qui justifie pour moi l'achat de ce disque, le génial Omen de The Prodigy (oui encore eux), de la pure musique électro dynamique, efficace, qui force à bouger ou danser selon votre niveau, on alterne moment rapide avec plus de lenteur, bon, niveau paroles, je ne pige rien, mais je m'en moque, je suis français. Un très bon titre, non, le meilleur titre de cette bande son.

Make me wanna die de The pretty reckless, au son plus rock, même au niveau du chant, pourtant rien de transcendant une fois de plus, un titre qui s'oublie vite fait, moyen donc.

The dickies et leur Banana splits, tiens, je pense au Bad reputation de j'ai paumé le nom du groupe, un rythme très intense, un chant bizarre, enfantin, mais pourtant rudement efficace, ça apporte le pep's qu'il fallait, parce que pour le moment rien d'immense, le solo de guitare fonctionne bien, bon, la promptitude du titre peut décevoir, mais ça rend le titre encore plus mémorable j'estime.

Passons à la pop soporifique façon Björk, Ellie Gouding ne vous réveillera pas, enfin, vous endormira avec le mou Starry End, bon, à un moment ça part un peu, on se croirait même devant du Robert Miles ou Jean Michel Jarre, mais c'est mou. Pas top.

L'étincelle ne viendra pas de Spark, This town ain't big enough for both of us, envolée lyrique de la chanteuse sur fond de western avec piano et guitare électrique, ooooh, pompé sur Bohemian Rhapsody de Queen dites, mais en moins bien. Un titre sympa tout de même.

La basse bien présente au début de We're all in love du groupe New York Dolls donne le tempo d'un titre un peu plus pêchu que la moyenne, au son Punk, surtout dans la façon de chanter, il sort du CD, marque un peu plus que la moyenne des titres de celui ci, mais pourtant rien de sublime non plus.

Bongo song de Zongamin, mou, entièrement en instrumental, mais pourtant si l'on s'y penche un peu dessus il pourrait être sympa, mais là, au milieu de toutes ces chansons, il fait tâche, un titre que l'on zappera alors qu'il a du potentiel.

Bon, la piste 12 est archi connue, Ennio Morricone avec Per qualche dollaro in piu (For a few dollar more), je ne traduit pas en français hein, et je ne cause pas de cette musique absolument géniale, ultra bien construite, et malgré le fait que je n'aime pas trop les Western, putaing, Ennio Morricone est un génie de la musique, c'est tout, même sur la chaîne Hi Fi les émotions sont là, entre les chœurs, le rythme les instrument, comme joueur je pense à Alone in the dark III ou Wild Arms V en entendant ce titre.

Wooh, une reprise déjà connue des fans de Shrek arrive, le justement cité plus haut Bad reputation, dans sa version interprétée par The hit girls, un titre dynamique, mieux repris que la version de l'ogre vert, un titre très sympa. Pour le coup je mets la version originale.

Nous concluons le disque avec encore un immense artiste, le King himself, Elvis Presley avec An american trilogy, superbe chanson au refrain que chacun connait je suis sûr, oki, le titre est mou, mais entre les euh, comment ça s'appelle, tambourins, les cuivres, la puissance de la voix du King, superbe façon de clore une bande son je trouve, excellent titre.

Dans l'ensemble cette bande originale est décevante, des titres insipides, mous, vite oubliés, et pourtant, Omen de The prodigy, les 3 derniers titres, et on peut y ajouter la chanson de Mika (en étant large), bref, il y a des titres plus que sympathiques. Par contre si vous avez aimé le film (comme moi), elle n'est pas indispensable, un CD moyen donc, à vous de l'écouter avant achat, c'est mon conseil, moi j'ai moyennement aimé.

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