Jurassic Park

Oh, nous voici en présence d'un film marquant pour toute une génération, sortie en 1993, avec Steven Spielberg aux commandes, des acteurs dedans, et surtout des effets spéciaux mettant en scène des dindinettes, Jurassic Park ne m'avait pourtant pas fait mouiller le slip, j'ai dû le voir 2 fois, et encore, je n'en suis même pas sûr, et donc je n'avais pas trop aimé, qu'en est-il plus de 20 ans après? Ah, dernière précision, si j'ai ce film, c'est parce que j'ai pris le coffret 4 DVD avec tous les films estampillés Jurassic Park. C'est avec ce sentiment de film pas top que j'ai entamé la vue du premier film avec autant de plans truqués, bon, ça c'est possible que ce soit une connerie, mais ici c'est ASHOU, je balance mes croyances et elles sont souvent éronées, veuillez m'en excuser, d'ailleurs éronées est souligné en rouge ce qui veut dire que j'ai mal écrit ce mot, mais m'en moque, on regarde la bande annonce en VOST.

Le principe est simple, un scientifique qui kiffe les dindinettes veut leur donner la vie, mais la vraie vie, avec les gênes d'origines. Fort heureusement , des connards de moustiques ont eu l'intelligence de se mettre dans de la sève juste après avoir piqué une dindinette. Et alors que les actionnaires sont comme la fosse, sceptiques, des experts en plein de chose se rendent sur une île près de Costa Rica, d'où la présence de pas mal de panneaux en espagnol, mais ceci est un détail. Pour valider ce parc, il lui faut l'aval des experts donc, qui vont découvrir, bouche bée en prime, que les dinosaures existent et vivent, grâce à un truc de manipulation génétique associé à de l'ADN de grenouille pour combler le manque. Seulement, tout ne va pas se dérouler comme prévu, et parce qu'un gros porc de geek, pardon, un sale gros porc de geek avide estime être mal payer, il va chercher à revendre des embryons, nécessitant d'annuler un court instant les sécurités ce qui va courir à la perte d'un week-end pourtant merveilleux.

Oki, mon pitch pue, mais avouez que le scénario de ce film, bah pardon, mais il pue aussi, les gentils d'un côté, le méchant un peu con d'un autre mais qu'est pas méchant mais qui fait une connerie quand même, bon passons, en gros sur le papier, si en 1993 c'était kikitoudur pour tout le monde (oui même les filles), aujourd'hui, ce n'est pas pire qu'un film de Michael Bay (que j'adore) mais ça ne déboîte pas l'arrière train d'un canard, c'est pas comme ça que l'on dit? M'en moque.

Bizarrement, les 2h00 du film passent à une vitesse folle, et, si le début est mou malgré une intro assez violente, on voit très vite nos chères bêtes du crétacés en action, j'espère que c'est bien au crétacé, sinon, une connerie de plus à mon actif ^^. Et la découverte du parc a ce côté magique, j'ai retrouvé mon âme d'enfant et je suis impressionné par les effets numériques (je sais pas la version que j'ai sur le DVD, je sais plus si il y a eu une version avec effets numériques retravaillé ou pas, désolé), et les animatroniques sont juste exceptionnels et donnent vie sur l'écran à une espèce disparue. D'ailleurs l'avocat joue sur les mots avec anima-érotique à un moment, mais passons.

Une fois passé la découverte du parc et l'émerveillement façon Disney world, Spielberg nous montre un danger approchant une tempête ou un ouragan, je sais plus, bref, il va faire un sale temps, et de comme par hasard c'est là où le méchant de service entre en action en désactivant les sécurités, bien joué Nerdy, euh, Nedry pardon. D'ailleurs il se fera bouffer par une des dindinettes. Oui, j'appelle les dinosaures des dindinettes car Denver est le dernier dinosaure donc on ne peut les appeler ainsi. Complétement con ce que je dis, mais continuons. Avec l'écha.. l'évasion, ouch, je fut à deux doigts d'employer un mot pas français, l'évasion de T-Rex, là on plonge dans ce que je nomme le film d'horreur familial, le survival horror presque, car oui, si l'on enlève le fait que les scènes pouvant être horribles sont éludées, non, spas ça le terme, bref, spas gore, et aussi le petit nombre de bodycount, nous sommes bien en présence d'un film d'horreur, une prouesse je trouve. La scène du T-Rex est une tension, intensité dramatique, à couper le souffle, sans compter que ça ne s'arrête pas ainsi, vu qu'il reste la scène de l'arbre avec la voiture, et surtout la scène des Vélociraptors que l'on peut remplacer par Jason Voorheves, Leatherface ou Michael j'ai plus son nom Myers voilà, oui. Dès lors que la tempête arrive, à l'instar d'un film de Danny Boyle, on plonge dans l'horreur, une horreur modérée certes, mais pouvant choquer, il y a des morts quand même, on voit des bout de chèvre, et même un bout de Samuel L. Jackson. Venons en à la présence de Samuel L. Jackson, tout le long du film, je me disais "tain il ressemble vachement à Samuel L. Jackson quand même", puis "mais non, ce n'est pas lui", alors quand j'ai vu dans les crédits que c'était bien lui, bah flûte quoi, mais passons encore.

Spielberg nous offre 2 voir 3 points de vue (oublions Nedry qui disparaît vite, de toute façon c'était le méchant), avec Le Pr Grant et les enfants, perdus dans cette jungle, tentant de survivre, et se reposant en haut d'un arbre, à l'instar d'un Tarzan, ils y verront un Brachiosaure enrhumé d'ailleurs, mais aussi la Pr Sattler et le chasseur (perdu son nom), qui récupérerons l'autre expert le Pr Malcolm (ni X, ni In the middle), avant de laisser le blessé avec Hammond dans un bunker pour rechercher les enfants et Grant. Tout ceci s'imbrique parfaitement, sans choquer, on suit avec plaisir ce petit monde, pour arriver à la fameuse scène des Vélociraptors, l'idée du miroir, chère à Spielberg est ici parfaitement exploité dans la cuisine, et seul la fin un peu, euh, abrupte et conne, vient gâcher le plaisir, genre le T-Rex il préfère (ou elle plutôt) bouffer un Vélociraptor que des humains.... passons.

Bon, un léger défaut, c'est cet humour con, digne d'un gosse de 10 ans, sur des répliques qui font mouches auprès des plus jeunes, mais que je trouve affligeant (ou affligeantes, pardon, j'apprends le français en ce moment). Et pourtant, et pourtant (oui je me répète), j'ai pris mon pied, j'ai adoré ce film, et ci on oublie un scénario jouant de la flutine un peu trop souvent (moi ça va, j'ai l'habitude des Michael Bay où le scénar' tiens sur un ticket de métro ^^), et l'humour "grand public" pour ne pas dire enfantin, la qualité des effets spéciaux, aussi bien numériques que réels, la qualité de la pise en scène aussi, la tension incroyable de certaines scènes marquantes, bref, un film à voir et revoir j'estime, même je le dis, et pourtant je ne tiens pas Spielberg particulièrement dans mon cœur, Indiana Jones j'ai du mal par exemple, voilà un film culte du cinéma, à la fois magique et stressant, 120 minutes passant à toute allure. Et encore, je ne vous parle même pas du score (la musique quoi!) de John Williams, entêtante à souhait. Indispensable donc.

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