Star Wars : Le réveil de la force

Intervenant à la toute fin de mon week end cinéma, après Snoopy et les Peanuts, le film et Les 8 salopards (la chronique de ce dernier sera disponible mercredi prochain), lui aussi a fait tombé les premières fois, premier Star Wars vu au ciné, première fois que je vois 3 films dans un week end, première fois que je découvre la salle 4 du ciné Dyke, bon, on s'en moque du dernier point j'avoue. Oui, vous vous dites "rooh la grosse brêle il cède au marketing des grandes oreilles, la honte hééé, pffff". Bah vi, la trilogie des années 70 a bercé mon enfance à la télévision, la prélogie mon adolescence et début de vie adulte en DVD, puis l'occasion était trop belle pour ne pas le tenter. J'avertis d'entrée au risque de perdre pas mal de lecteur, je ne déteste pas la prélogie, même j'aime bien. Putain ça sonne vide ici d'un coup, tout le monde s'est barré? Pas grave je continue. Donc oui, finalement le marketing aura euh raison de ma patience, et si le film est sorti le 16 décembre 2015, j'ai presque mis 1 mois pour le voir (le 10 janvier 2016). Honnêtement, c'est plus l'engouement énorme qu'il suscite que le marketing qui m'a intrigué. Niveau spoiler, bon, si je parle de ce film en double programme, c'est parce que cette chronique sera courte, mais oui, il y aura du spoil sur le scénar', j'avoue, obligé d'en parler tant le point nécessite discussion, ce ne sera pas une immense révélation par contre, parce que croyez moi je peux vous révéler des trucs que voilà quoi, mais pour les fans des premiers films, enfin des épisodes IV, V et VI, ça peut vous causer. Regardons la bande annonce, en VF, en plus j'ai vu ce film en VF.

Déjà j'ai tendance à passer pour un ermite, mais les gens qui toussent et manquent de crever, ceux qui vont pisser et les connards qui bouffent au cinéma, allez vous faire. Là, ça c'est dit, on passe à autre chose.

En fait ici c'est une suite de l'épisode VI.... putain je suis con de vous dire ça, vous le savez déjà. Alors donc, c'est J.J. Abrams qui réalise et scénarise ce film. On y découvre de nouveaux personnages, en la personne de Rey, bidule masqué là euh Kylie Minogue, nope, Kyle pardon, et FN2187, ou Finn, mieux Finn, ah et Poe aussi. Je ne causerai pas du ballon remplaçant R2D2, attachant et apportant une dose d'humour bienvenu, il n'y a pas à s'étaler là dessus. Allez, zou, on évacue ça d'entrée aussi, Finn est juste excellent, même Rey, mais je préfère Finn, léger spoil, mais c'est un Storm-Trooper fuyant le Nouvel euh non Premier Ordre et la barbarie du champs de bataille. Très belle idée, nous prouvant que sous ces masques, il y a des hommes (et femmes à entendre les voix, une bonne surprise). On découvre ces personnages, qui trouveront d'autres persos bien connus et venons en au premier point négatif. C'est cool de retrouver des têtes connues, mais les voir se mouvoir péniblement, c'est un peu dommage quoi, enfin c'est mon impression, j'ai ptet tort de penser ça. Ensuite les situations, ou le scénario, là ça spoil un peu, car JayJay il a prit l'épisode IV, il a secoué, mélangeant les personnages, et BIM, ta dah, épisode VII, la critique est justifiée, car en y regardant bien, rien de nouveau, juste des lieux et des personnages qui changent, mais l'idée reste identique, du coup on voit venir mister Abrams avec ses grands sabots, et seuls ceux n'ayant pas vu les premiers films seront surpris. Et pourtant, niveau réalisation c'est très bon, et mieux, les scènes d'actions sont bien réparties et assez spectaculaires pour en prendre plein les yeux. Le rythme est soutenu je trouve, et on ne voit pas passer les 2h15 du film.

Oubliez le tout numérique de la prélogie, qui avait gâché le côté magique de l'univers, en le rendant lisse comme pas permis, oubliez aussi le blabla interminable de ces mêmes films, oui, cet épisode VII a tout du film AAA que l'on attend, divertissant avant tout. Mais comment expliquer un tel engouement? Je ne vois pas.... je suis con, bien sûr que je vois, Disney voulant rentabiliser son achat a fait une promotion ultra agressive, tellement que personne ne s'est présenter en face, même James Bond est sorti bien avant histoire de ne pas se faire écraser. Oui, même moi j'ai cédé, je reconnais. Je reconnais aussi ne pas regretter ma place, j'ai aimé, mais pas adoré comme je peux le voir sur le net, cette impression de réchauffé quand même, ça passe mais il manque un peu de nouveauté. Heureusement les nouveaux sauvent l'affaire avec leur dynamisme et l'idée de voir un ennemi fuir le combat. Par contre aucune vraie justification probante sur le pourquoi la guerre a reprit? Genre c'est un peu étonnant après les épisodes IV, V et VI de laisser à nouveau un tel empire se fonder, d'ailleurs la scène montrant la revue des troupes fait penser à Hitler et le nazisme, c'est indéniable, et je sais que l'on oublie vite (la force est considérée comme un mythe au début), mais je trouve que ça manque d'une justification. Mon côté chiant je sais, ou con, mais franchement si les fans veulent du réchauffé, ça peut durer longtemps cette histoire.

Donc que dire, parce que si je continue, je vais dire des conneries (je crois que c'est déjà fait) et même ptet de spoiler méchamment, voir un Star Wars façon IV, V et VI est une chose que ceux de ma génération n'ont pu faire, se tapant les trucs chiants et numériques à mort de Georges Lucas, que j'ai bien aimé j'avoue, mais avec des défauts tout de même. Ici, Disney et J.J. Abrams m'ont permis de voir ça, sur grand écran, et c'était superbe, malgré un goût de micro onde et une trop grande facile prévision du scénario, j'ai aimé, mais pas adoré, ceci dit, j'ai envie de revoir les anciens films (même la prélogie) maintenant. Donc nous sommes en face d'un film divertissant, sentant bon la naphtaline réchauffée, mais ne méritant pas du tout d'être un immense succès, ceci n'est dû qu'au marketing agressif de la firme aux grandes oreilles. Et pourtant, je vous conseille de le voir, au moins une fois, au ciné, ou chez vous quand il sera disponible, car la magie des épisodes IV, V et VI est là, et ça c'est un grand exploit de la part de Abrams. J'ai aimé, mais sans plus.

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