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Cultivons la curiosité

[REC³] Genesis

[REC³] Genesis en DVD.

[REC³] Genesis en DVD.

Ah, je vous vois venir, genre je suis pas très futé, commencer une série de film par le troisième épisode, quelle impertinence, genre impertinent celui qu'écrit une lettre au président, et autres stupidités. Mais que voulez vous, je l'ai vu récemment, et donc je chronique. Là. Logique implacable, puis ça vous sort de votre zone de sécurité un peu. Genre y'a genesis écrit à la fin, alors, Peter Gabriel ou Phil Collins? Hein? Aucun rapport. Oui, je sais, merci. Pour moi Genèse (trad de Genesis), c'est le début d'un truc, je suis peut être con, mais voilà, je m'attendais donc à voir un REC 0, le début quoi. Mais que nenni gente damoiselle, là, nous sommes, de ce que j'ai pigé, en parallèle des 2 premiers films, vu les images que l'on voit en fond, l'intervention du deuxième film.

Étant fan de la langue espagnol, c'est par un curieux hasard, et surtout une bonne blague de mon lecteur, que j'ai vu ce film en VO, bon, sous titré en français. Oui, je n'aime pas vraiment la langue de Fernando Alonso, mais j'avoue que ça c'est bien passé, j'ai pu suivre le film, et, quand après j'ai enfin vu la bande annonce, c'était en VF, et je me suis dit que finalement, la VO c'est sympa, même en espagnol. Allez, on se mate celle ci dans notre belle langue.

Bande annonce VF, vidéo de Filmsactu.

Voilà. Donc en 2007, Jaume Balguero et Paco Plaza vont sortir le cinéma espagnol de ses gonds proprets, et explosent tout avec une péloche venue de nulle part. Un film façon found footage, reprenant des images de caméras classiques ou pro (on suit une équipe de télé allant faire un reportage sur des pompiers), et on réunit tout ça avec un dernier 1/4 heure asphyxiant. Bon, pas là pour chroniquer ces 2 premiers films, ça viendra, le duo décida de clore la série de film avec 2 nouvelles bandes, Paco s'occupant de la troisième itération, alors que Jaume conclurait cette quadrilogie horrifique.

Donc nous allons nous faire chier pendant un bon gros gros gros 1/4 d'heure, soit 20 petites minutes assez lentes, soporifiques, qui nous rappelle l'entame du premier film de la franchise, oui, ça va partir en sucette, mais sérieux, sur un film de 1h15, perdre autant de temps pour poser les personnages, le lieux, et éventuellement les objets contondants (l'épée, finalement peu, non, pas exploitée, désolé du spoil). Et là, le tonton, mordu par un doggy dog, fait un peu trop le con, et patatra, le mariage, jour joyeux et parfait, vire au drame. Là, enfin on entre dans l'horreur. Oui, enfin bon, on essaye d'apercevoir un semblant de scène d'horreur, parce que la shaky cam, bah autant chez Michael Bay, j'arrive à m'en accommoder, autant là, ON VOIT RIEN PUNAISE, ça participe à la panique, mais le premier REC était mieux cadré, et plus angoissant. PIRE, la caméra euh, tant pis je pique le mot que je viens de lire sur wikipédia, la caméra subjective est carrément abandonnée, au profit de cadrage et d'un retour au cinéma classique, malgré des angles de vue cherchant à mettre mal à l'aise. Et là, on va switcher entre caméra et plan classique, et plan subjectif, notamment la traversée du conduit d'aération, scène totalement loupée, rien ne vous fait peur, rien de vous angoisse, pire, on se retrouve à deux doigts de dormir tant c'est lent et tant on voit QUE D'ALLE. On se retrouve avec des personnages très vite tués, pas le temps de s'attacher quoi. Un groupe se forme, et après une petite scène, BIM, on perd un membre de l'équipe, remplacé par un autre perso. Pas le temps quoi. Dommage, parce que les temps de répits et les scènes sanglantes sont bien réparties, le rythme devient intéressant, et le bordel, pardon, la panique générale nous scotche derrière l'écran.

On suit donc les 2 mariés, qui vont tout faire pour se retrouver malgré le chaos ambiant. Une histoire d'amour ultime sur attaque zombie.... euh, pardon, un coup ils courent, un coup ils boitent, je les ai nommés les zompires, un mélange de zombie et de vampire, genre l'eau bénite les stoppent.... quand le prêtre récite la bible, BIM, ils s'arrêtent.... oki doki, je ne vous suis pas, mais la personne n'ayant pas vue les 2 premiers, vous lui chié dessus c'est ça? Pas d'explication, rien, que tchi. Alors que bon, prendre quelques minutes pour expliquer qu'en fait c'est une histoire de possession, enfin bon, dommage quoi.

Un film se prenant super au sérieux, nous sortant pourtant le personnage le plus improbable jamais vue dans un film de ce calibre. John l'éponge, pas Bob hein, faut pas déconner avec la vraie licence (comme l'explique ce personnage dont on ne connaîtra jamais le nom), le voir déambuler avec son costume ridicule, armé d'un fusil, dont il se servira, il disparaîtra vite, ayant à peine rejoint le groupe.Pourtant, dès lors, le film s'emballe, on assiste au réveil de la mariée, nous gratifiant de scènes dingues avec une tronçonneuse, très sympa.

Donc, voilà, je ne vais pas aller plus loin. Alors que le premier film posait une vraie ambiance montant en douceur, pour nous offrir un final qui vous coupera le souffle, n'offrant que peu de réponses, il introduisait une suite directe plus axée action, nous offrant plus de réponse, dont je ne me souviens plus de la fin, mais on verra ça dans une future chronique. Ce troisième épisode n'offre rien de plus à la saga, rien, pas d'explications, juste une histoire d'amour sur fond d'attaque zompire, passé les premières minutes fatigantes de banalités, on vire à l'horreur pas si mauvaise que ce que j'aurai pu croire, quelques scènes nous offrent des moments bien cool, et pourtant, après le final téléphoné à l'extrême, on analyse ce que nous avons appris sur cette maladie/malédiction, et on s'aperçoit que l'on avance pas d'un pouce. À quoi sert donc ce film? Nous offrir des moments rigolo avec John l'éponge? Nous montrer une mariée avec une tronçonneuse? Oui, bon, c'est rigolo 5 minutes, mais soit le quatrième épisode nous explique l'utilité de ce film, soit nous avons vu un mariage partir en cacahuète et c'est tout.

Totalement inutile, avec quelques moments sympa, ceci ne nous fait pas oublier le début soporifique à souhait, si vous avez vu (et aimé) les 2 premiers, regardez le par curiosité, en sachant que celui ci est très mauvais, à la limite du nanard, mais un cran au dessus quand même, passable je dirai, à voir une fois, en attendant une conclusion que j'espère plus intense, et qui, peut être répondra à "Pourquoi ce REC3 Genesis?".

@+

Genesis - Land of confusion, vidéo de emimusic.

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