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Cultivons la curiosité

Beck tomes 31 à 34

Beck tomes 31 à 34

Quand un manga atteint ou dépasse la vingtaine de tomes, on finit inexorablement par s'attacher aux personnages, et la volonté de ne pas voir une œuvre s'achever est très présente, quitte à ce que l'auteur se fourvoie en faisant un peu de caca, le lecteur a tellement l'habitude de s'offrir un tome de telle ou telle série, qu'il ne prête même plus attention à la qualité du bousin qu'il lit. Naruto, One Piece, Bleach, autant de série à rallonge qui font que des adultes de 30-40 ans lisent encore la série. Ceci n'est pas une critique virulente de ses séries que j'ai suivi pendant une période, mais l'adage à beau dire "plus c'est long, plus c'est bon", arriver un moment, fô tout stopper. Comme le disait une phrase de Matrix Revolution, "tout ce qui a commencé doit finir", bon, ptet pas dit ainsi mais pas loin.

Après avoir tout tenté pour faire galérer ses personnages au maximum, SAKUISHI Harold lâche enfin l'affaire, et alors qu'on pouvait deviner l'acheminement des arcs narratifs, genre 2 pas en avant, 1, voir 2 pas en arrière, avec toujours un live d'anthologie, mais une grosse galère qui empêchait le groupe d'accéder à la reconnaissance, tout ça pour franchir un tout petit palier. Certes on pouvait dire "bah c'est réaliste au moins mon con", oui, mais quand on constate que le groupe est décrit comme hors norme, avec des talents de fou, et quand on voit que des grosses tanches font une télé réalité et accède à la gloire, bonjour le réalisme quoi. Mais bon, c'est une œuvre de fiction, et malgré les nombreuses difficultés, ça y est, le groupe lâche les watts ou les décibels, comme vous voulez.

Donc on retrouve le groupe en pleine prestation lors d'Avalon festival, d'ailleurs pas mal de choses seront résolues, Léon Sykes extermine le dernier barrage à Beck, j'ai plus son nom, mais l'espèce de taré et son équipe sont anéanties par Sykes et son poto qui ressemble trop à Snoop Dog ^^. Je spoil, désolé, mais là c'est la fin, et on s'en doute. Enfin bon, je vais éviter de vous dévoiler des trucs, sachez juste que la pochette de leur album est très sympa (celle choisie par le groupe), et donc le Greatful sound est une sorte d'apothéose, parachevant de propulser les Beck en tant que groupe phare de la scène musicale, quel chemin parcouru depuis le début. L'auteur, très habilement, nous replace des anciennes vignettes des premiers tomes, et là on constate que les personnages ont ultra trop changé, oui, j'écris comme une merde, mais on voit trop la différence, surtout que les vignettes ne sont pas retravaillées, chacun se remémore le passé, et pourquoi il veut continuer avec le groupe, passage très très touchant. Leon Sykes offrant même à Yukio l'explication du patchwork que sont Beck et Keith. Un seul chapitre avec le groupe dans le dernier tome, qui est clôt par les dernières heures d'Eddie avec son lien avec Ryusuke, un peu tirée par les cheveux, voir le passé de Ryusuke est pourtant assez intéressant pour rendre ce chapitre bonus indispensable, sans être excellent pourtant, dommage.

Voilà, on finit sur une grosse émotion, difficile de ne pas retenir ses larmes devant les flashback, devant le parcours effectué, devant l'évolution des personnages qui pourtant ont su rester simple, voilà qui conclu de façon parfaite cette aventure indispensable pour tout fan de musique ou de manga, je ferai une synthèse plus tard sur les 34 tomes, sachez juste que si vous voulez faire une excellente série, vous pouvez étudier le cas de ce Beck. Malgré quelques passages bizarre voir décevant, ces tomes finissent la série correctement, voir parfaitement, seul l'histoire de Saitô est un peu tirée par les cheveux, mais ça passe quand même. Voilà voilà, on va vite acheter les 3.4 tomes si ce n'est déjà fait, un grand manga!

@+

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