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Cultivons la curiosité

Le loup de Wall street

Alors, on prend Martin Scorsese, Leonardo DiCaprio, la première hollywoodienne pour Jean Dujardin, on rajoute Jonah Hill, on mix avec une adaptation d'une biographie, de Jordan Belfort pour le coup, et normalement on doit obtenir un grand film, une fresque géniale, qui donne 5 nominations aux Academy Awards, ouais les Oscars quoi. Bon, bande annonce de ce qui s'annonce comme un grand film.

Bande annonce. Vidéo de Metropolitan Films.

Ouch, 3 heures de film? Même Michael Bay a du mal à les atteindre, seul Peter Jackson arrive à me tenir en haleine autant de temps, voir plus pour ses versions longues, mais, 3 heures, il doit y avoir des trucs à dire.

Bon, déjà, je vous le dit tout net, j'ai pas aimé. Je reconnais que le casting est exceptionnel et en plus joue bien, la réa est bonne, on pige bien tout. Mais l'histoire est inintéressante je trouve. De plus le personnage principal est juste détestable, jamais je ne ressentirais de l'empathie pour ce menteur-beau parleur-tout le temps camé-excité de la zigounette, oui, j'ai écrit zigounette.

On passe donc le film à suivre Jordan Belfort, on le voit découvrir le monde de Wall Street dans les années 80, et, pas de bol, lors de son premier jour titulaire, c'est la faillite de sa boîte, il a débuté le jour d'un krach boursier, ballot pour un trader.

Dès lors il va s'exiler et commencer au bas de l'échelle, dans une petite entreprise de courtage, dans laquelle il détonne avec ses méthodes pour vendre aux riches alors qu'en face ce ne sont que des gens normaux. Dès lors la spirale du succès va s'emparer de lui, et il va finir à Wall Street, riche, avec un mannequin comme femme, conduisant des voitures de rêves aussi.

Oki, je viens de vite résumer. Mais ce que je retiens de ce film c'est que ça se drogue, ça boit et ça baise des putes. Voilà. Le tout en sniffant avec un billet de 100$ qui part à la poubelle et à la limite de la légalité. C'est très réducteur, mais seul le banquier suisse (Jean Dujardin) apporte un poil de fraîcheur je trouve. En plus l'ayant vu en V.O., l'entendre parler mi-anglais mi-français est hilarant.

Mais alors quel est le gros défaut de ce film? Sa longueur je pense, oui, il a eu plein de péripétie dans sa vie, mais bon 3 heures c'est long, et des scènes où l'on voit des majorettes, des singes, des putes à poil, le tout dans les bureaux de la compagnie co-créée par Jordan Belfort, bah ces scènes font jolies dans une B.A., apportent un brin d'action dans le film, mais sont vraiment trop WTF pour relever le film, au contraire. La longueur du film, mais aussi le personnage principal, antipathique par excellence, enfin, pour moi, brillamment joué par un Léonardo DiCaprio exceptionnel, le perso ne m'intéresse pas. Alors pourquoi l'avoir regardé? Bah oui pourquoi? Je crois que je me pose encore la question, je ne me rappelle plus ce à quoi je m'attendais, mais mon expérience du film fût difficile. Ouch, je ne sais plus trop ce que je dit là.

Juste pour finir sur une note plus sympa, le coup de la scène du Country club à chez lui en Lambo, au début nickel, il est heureux d'arriver chez lui vivant, la voiture aussi, on constate une erreur au niveau de la portière de la Lambo, ouverte sur un plan, fermée sur le suivant, ceci possède une explication, tellement défoncé Jordan a idéalisé ce trajet de 2 kms seulement, alors qu'en fait il a tout défoncé, bon, personne n'est blessé, mais l'auto est explosée. Voilà une scène montré 2 fois m'ayant surpris. Et je me répète, mais les scènes en Suisse sont excellentes. Pas assez pour sauver un film trop long et possédant un personnage détestable. Si vous voulez le voir, je ne vous dit pas de l'éviter, mais juste que moi je n'ai pas aimé, peut être aimerez-vous? Qui sais.

@+

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