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Cultivons la curiosité

City Hunter tomes 9 & 10

Les tomes.

Les tomes.

Ah ça tombe bien vu que le tome 10 clôt une des histoires que l'on va voir dans cette chronique, contrairement au tome 8 qui voit sa conclusion intervenir au tout début du tome suivant. Je ne me souvenais plus trop de quoi il s'agissait, puis aaaaaaaaah oui, l'actrice qui cherche son pôpa. Avec une belle conclusion je trouve, toujours dans ce mélange de classe et de ridicule. En plus on va subir cet humour drôle mais un peu lourd du Mokkori. En effet, assistant à un mariage, Ryo et Kaori rentrent tranquillou (ouaip je me la joue pépère), quand une mariée tombe du ciel, et demande de l'aide à City Hunter donc. Elle a des abeilles bizarres, dont les piqûres sont mortelles. Ryo en subira une d'ailleurs, heureusement la belle mariée possède l'antidote, mais il possède un effet secondaire, Ryo ne peut plus bander, que dalle. C'est le drame donc.

Un peu lourde, cette historie n'en demeure pas moins drôle je trouve, avec un Ryo déprimé de ne plus bander devant les miss mokkori de ses magazines cochons, la blague du piaf qui oscille est hilarante, plus c'est débile, plus c'est drôle je trouve. Enfin bon, à la fin tout rentre dans l'ordre et nous allons nous diriger vers l'hôpital avec une infirmière un peu, non, carrément maladroite. Ryo n'a pas fini de se péter la jambe. Bon, je ne vous explique pas le fond de l'histoire, mais une fois de plus ça allie l'humour avec le côté classe, de plus, pour le coup la fille protégée est touchante, et on y voit des malades du cancer, même si le vieux est vachement vigoureux quand même pour un cancéreux. Ou comment parler d'un sujet grave en se poilant. Cette histoire s'achèvera dans le tome 10.

La dernière histoire voit le retour de Saeko Nogami, purée, un de mes personnages féminins préféré de tous les temps. Elle est sexy, intelligente, sait se battre (manie le couteau comme personne), et mène Ryo par le bout du... nez on va dire. D'ailleurs la scène du cours d'aérobic avec un Ryo coincé dans le mur par son mokkori, toujours aussi efficace malgré la redondance du gag. On y verra surtout le triangle entre le frère de Makimura, Saeba et Nogami, et Hojo Tsukasa joue enfin des sentiments entre Ryo et Kaori, avec un nettoyeur qui s'énerve et s'inquiète quand Kaori est enlevée à la place de Saeko. Mais ce qui marquera le lecteur (et la lectrice), c'est le big boss de l'organisation qui enlève de belles femmes, je vais vous spoiler, excusez m'en, mais c'est hilarant, car Ryo va s'amouracher du big boss, disons de la big boss, ah ben non en fait, c'est bien LE big boss, en effet, femme magnifique physiquement, elle possède un truc que Ryo connait bien, un kiki. De quoi le marquer durablement.

Ce que j'aime dans ce manga, c'est cette façon de briser le quatrième mur, comme quand Kaori va quand même suivre Saeko et Kyo et que l'auteur lui met une bulle "elle est inquiète quand même" dans la case suivante on trouve la bulle explosée par Kaori, ou alors il y a ces cases où un perso est presque en SD (super deformed, ultra petit quoi) par rapport à un visage immense, le différentiel est hilarant. Ah, évidemment il y a ce côté classe, comme quand Ryo débarque de façon ultra classe et qu'un petite phrase le fait remarquer, genre "comment il se la joue" et de voir un personnage dire "oui mais par rapport à ta première phrase ça fait moins classe", j'ai plus le terme exact, mais c'était une phrase tout sauf classe. Enfin bon. Le dessin est sublime, en plus dans cette version dites "De Luxe" le format est grand, beau, agréable à prendre en main, les chapitres parfois colorés sont à tomber. City Hunter reste donc un manga à lire et à avoir, bon, le côté bas de la ceinture est lourd surtout avec l'histoire des abeilles et des méchants portés sur la quéquette comme Ryo, mais ça apporte une dose d'humour efficace je trouve. Hojo adore ses personnages féminin (je pense indéniablement à Fujisawa Toru, lui aussi dessinant de très belles femmes, sans avoir le côté vulgaire d'un OH! Great je trouve). Les histoires ne sont pas surprenantes pour autant, on apprécie pourtant celles qui font avancer l'histoire d'amour entre Ryo et Kaori, mais aussi où on en apprend plus sur le passé de tous ces personnages. Ces deux tomes voient pourtant l'absence d'Umibozu, mais il y a fort à parier qu'il reviendra vite. Toujours aussi plaisant à lire, décalé et classe à la fois, j'adore.

@+

Les tomes séparés.Les tomes séparés.

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